Le capital-risqueur n’est pas un philanthrope. Son objectif est de générer une sortie rapide de la société après sa phase de consommation de cash. Diverses solutions s’offrent alors à lui : la vente de la société pour récupérer le cash est une sortie classique mais brutale. Une autre solution consiste à rester dans l’entreprise en pilotant son introduction en bourse : c’est la sortie noble ” par le marché “. Il reste ensuite à vendre les titres en faisant une plus-value. C’est là où le bât blesse. En effet, il convient de vendre les titres au compte-gouttes pour ne pas risquer d’écrouler le cours de l’action de la société. C’est long et fasti- dieux ; le capital-risqueur n’est pas très emballé. D’autant moins que la société est petite. Alors la signification du cours ne fait pas sens. Face à son offre de vente, le capital-risqueur ne trouvera pas de liquidités sur le marché. Les institutionnels seront absents. On parlera alors de succès virtuels pour l’entreprise et la plus-value escomptée ne sera que latente. Conclusion : une société dotée d’une capitalisation trop faible, moins de 500 MF, et de 150 MF de ” flottant “, a peu de chance de réussir en Bourse et cela, quelles que soient ses qualités.
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