Tout créateur de site souhaitant vendre des produits ou des services auprès du grand public doit mettre en place une procédure de paiement.Cela lui permettra non seulement de se prémunir d’un non-paiement ou d’un paiement frauduleux, mais aussi de gérer sa logistique.En matière de paiement, les risques sont, en effet, immédiats : un client peut régler une commande avec un numéro et une date de validité de carte bancaire subtilisée à son titulaire (répudiation de bonne foi) ; ou même, un porteur peut contester les achats qu’il a pourtant bien effectués (répudiation de mauvaise foi).Le système de paiement doit donc permettre d’identifier ses clients avec certitude, de garantir le montant des transactions et la non-répudiation et, enfin, d’assurer l’archivage des ordres de paiement.Le cybervendeur peut soit s’appuyer sur une solution matérielle et logicielle, comme celle de Cyber-Comm, qui sécurise la communication directe entre acheteur et vendeur, soit s’appuyer sur les services d’un site d’hébergement des paiements, qui traite lui-même les transactions, comme chez Télécommerce.
La meilleure solution : aucune livraison sans paiement
ans tous les cas, l’usage par les clients d’un lecteur de cartes à puce domestique apparaît comme une protection supplémentaire.En composant son code confidentiel sur un lecteur, le client rend son paiement par CB irrévocable et incontestable dans la mesure où il repose sur un système de preuve efficace.Le client ne peut faire opposition à la transaction qu’en cas de perte ou de vol de sa carte.Ces solutions restent malheureusement peu développées au niveau international.En dehors de l’espace européen, notre vendeur en ligne est protégé par une recommandation en date du 30 juillet 1997.Mais, à l’heure actuelle, il n’existe aucune réglementation spécifique au paiement en ligne.D’où une absence quasi-totale de protection.Cela réduit la vente de détail en ligne à la sphère nationale et impose quasiment de créer un site et une filiale par pays pour étendre sa couverture.La logistique constituant un autre élément fondamental à ne pas négliger, il peut être tentant d’associer la problématique paiement à cet aspect du commerce en ligne.La règle devient alors ” pas de livraison sans paiement “.Pour cela, l’opérateur du site a le choix entre une gestion en interne ou une gestion externalisée (préparation, enlèvement des colis, gestion des stocks, livraison, etc.).Dans le cas d’une gestion externalisée, l’entreprise peut faire appel à trois types de logisticiens : les intégrateurs, qui proposent des prestations globales (DHL, La Poste), les entreprises de transport, qui offrent la plupart du temps d’autres solutions (entreposage, emballage, etc.), et les messageries express.Mais, attention, le coût de prise en charge des paiements peut définitivement éliminer l’avantage de la vente par internet.
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