Depuis plusieurs mois, Amazon réclame une autorisation dpour pouvoir tester ses drones dans le ciel américain. Le géant de l’e-commerce menace maintenant de délocaliser une grosse partie de sa recherche en la matière en dehors des Etats-Unis, faute d’obtenir rapidement le feu vert du régulateur aérien américain.
« Sans la capacité de réaliser bientôt des tests en extérieur aux Etats-Unis, nous n’aurons pas d’autre choix que de déplacer davantage de nos ressources de recherche et de développement sur les drones à l’étranger », prévient un vice-président du groupe, Paul Misener, dans une lettre à l’administration fédérale de l’Aviation américaine (FAA), dont l’AFP a eu copie le 8 décembre 2014.
Il explique en effet que « pour l’instant, le plus gros de nos efforts de recherche-développement, y compris les tests en vol, est réalisé dans notre laboratoire et nos sites de tests intérieurs dans l’Etat de Washington », mais qu’il est désormais temps de passer à l’étape de tests suivante, en extérieur. Le groupe a déjà commencé à en faire à l’étranger, mais se dit « très inquiet » de ne pas encore avoir le feu vert de la FAA pour pouvoir le faire aux Etats-Unis.
Le patron-fondateur du géant américain de la distribution en ligne, Jeff Bezos, avait évoqué pour la première fois fin 2013 son projet « Prime Air », visant à livrer des petits paquets par drone en maximum 30 minutes.
Lors d’une conférence sectorielle la semaine dernière, il avait relevé que le principal obstacle n’était pas technologique, mais « réglementaire », jugeant « triste, mais possible que les Etats-Unis soient en retard » et « que d’autres pays les aient avant ».
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