Face à Flash MX de Macromedia, le concurrent LiveMotion 2.0 d’Adobe avait un sacré défi à relever. Si ce logiciel d’animation vectorielle reste un peu à la traîne dans les fonctions de dessin, il nous a finalement agréablement surpris. Car l’une des nouveautés vraiment originales de LiveMotion 2.0 reste en effet son intégration parfaite avec la plupart des autres logiciels commercialisés par l’éditeur, à savoir Photoshop, Illustrator, After Effects, et GoLive. Cette mouture prend donc un nouveau virage, et décuple ses fonctions. Revers de la médaille, les utilisateurs qui ne disposent pas de l’un ou l’autre de ces logiciels ne pourront donc pas profiter de ces atouts.
Une prise en main particulièrement simple
La prise en main est un jeu d’enfant. Nous avons pu importer par un simple glisser-déposer des fichiers natifs Photoshop ou Illustrator avec leurs calques, directement dans LiveMotion. Il était simple de les convertir ensuite en objets indépendants ou en séquences à intégrer dans un projet d’animation. Nous avons apprécié le fait que les calques de ces fichiers puissent être modifiés dans leur logiciel d’origine pour être ensuite automatiquement réinsérés dans LiveMotion, sans avoir à les remplacer manuellement dans l’animation. Nous avons également pu intégrer facilement une animation LiveMotion dans GoLive, pour ensuite l’insérer dans une page web. Enfin, il est possible, grâce à un plug-in disponible sur le site d’Adobe, d’importer des animations issues de After Effects 5.5 (format .AMX, basé sur XML) directement dans LiveMotion pour lui ajouter des fonctions interactives, mais en gardant l’accès aux objets, textes, masques et autres éléments animés. D’ailleurs, certaines fonctions de LiveMotion, telles que l’allongement du temps de l’animation, l’affichage et le verrouillage des objets sur l’échelle de temps sont fortement inspirés d’After Effects.Une autre nouveauté intéressante est l’exploitation du code ActionScript (norme ECMA), intégré à Flash depuis longtemps déjà, et du code JavaScript. Nous avons donc pu en tirer profit et effectuer des allers-retours entre les deux logiciels, sans souci particulier, et créer des scripts dits d’automatisation (à l’aide d’un éditeur de scripts inclus). Capables de simplifier et d’automatiser des étapes généralement manuelles, ces scripts peuvent d’ailleurs être partagés (avec Adobe Xchange) et réutilisés dans d’autres projets. À remarquer, la fonction rechercher-remplacer de l’éditeur autorise une écriture plus rapide du code et le débogueur est lancé automatiquement dès que le programme rencontre un problème de script.
Transposer les animations vers le web
De plus, la fonction Live Tabs (onglets dynamiques) permet d’utiliser des scripts sans écrire une ligne de code. À noter, les projets créés dans LiveMotion peuvent être exportés au format Flash (SWF) mais également au format QuickTime, ce qui permet de transposer les animations vers le web. Enfin, la conformité à MP3, aussi bien à l’import qu’à l’export, autorise la sonorisation d’un projet.
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