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LiveCycle Workflow est efficace et simple d’utilisation

La suite de workflow d’Adobe bénéficie de composants prédéveloppés facilitant sa mise en ?”uvre. Elle convient aux PME comme aux grands comptes.

Plus connu pour ses offres de formulaires électroniques et de logiciels graphiques, Adobe propose également des logiciels pour la protection et la circulation des documents électroniques en entreprise. Héritée de l’américain Q-Link,
sa solution LiveCycle Workflow est entièrement écrite en Java.

Installation : un mécanisme simplifié

La mise en place de LiveCycle Workflow sur notre serveur Windows 2000 ne nous a posé aucun problème. La configuration du workflow et de ses éléments associés est automatique. Adobe a groupé, dans un seul package,
son logiciel et le serveur d’applications JBoss (qui se charge, lors de l’utilisation opérationnelle, des fonctions de tolérance de pannes) et la base open source MySQL, qui servira de référentiel pour stocker les procédures.La première étape de création d’un workflow consiste à composer les formulaires utilisateurs. Il est alors nécessaire d’employer Adobe Designer, intégré dans l’offre Acrobat 7, qu’il faut, étonnamment, se procurer
séparément. Nous avons établi avec lui un formulaire PDF de demande d’achat que nous avons transformé, d’un clic de bouton, en un schéma XML, étape indispensable pour rendre compréhensible ce formulaire par le moteur de
workflow.Nous avons dû ensuite insérer au bas du document un champ XML technique regroupant l’ensemble des commandes XML permettant au moteur d’interpréter le fichier. Déployer le formulaire oblige à ouvrir LiveCycle FormManager, une console
d’administration Web, où notre fichier exemple XML apparaît automatiquement. Cocher une case le transforme, selon les choix, en un formulaire HTML et non plus Acrobat.

Performances : du formulaire au processus transactionnel en un clic

La conception du processus proprement dit se fait ensuite graphiquement, à la souris, au sein d’un troisième module, LiveCycle Designer, dont l’interface n’est malheureusement pas encore francisée. Nous avons ainsi mis en place des
processus complexes comme le routage de tâches en parallèle, les sous-processus ou les prises de rendez-vous (attendre les réponses de plusieurs intervenants avant de continuer une tâche). LiveCycle Workflow dispose également d’un mécanisme
transactionnel autorisant les validations et les retours en arrière en cas de problème (commit/rollback). Rendre une procédure transactionnelle ne requiert qu’une case à cocher. Confronté à une erreur, le moteur de
workflow annule toutes les précédentes étapes de notre test, puis recommence l’exécution du début.Dans les deux cas, des messages d’erreur explicites sont envoyés à l’administrateur. En cas de problème sur un processus non transactionnel, il suspend simplement la tâche. Le logiciel d’Adobe est livré avec plusieurs QPAC
(Quick Process Action Components), des composants prédéveloppés chargés d’interfacer le workflow avec des applications extérieures. Accessibles depuis LiveCycle Designer où ils apparaissent sous la forme
d’icônes placées sur l’environnement de travail, ces QPAC servent à envoyer des mails, à accéder à un progiciel, à un annuaire LDAP ou à une base de données. Ces composants évitent ainsi toute programmation manuelle.

Notre avis : un certain manque d’intégration

Le déploiement du workflow s’effectue en exportant le fichier XML issu de LiveCycle Designer vers le moteur de workflow. L’application est, dès lors, prête à être mise en ?”uvre après le
déploiement des formulaires utilisateurs vers un serveur Web (Apache, IIS), qui mettra en relation les utilisateurs et le moteur. En résumé, LiveCycle Workflow dispose de fonctions très avancées, facilement modélisables.On ne peut cependant s’empêcher de penser que l’intégration des modules de création et de déploiement de formulaires au sein de l’environnement de design aurait été un plus non négligeable. Tout comme la fourniture d’Adobe Designer
dans le package.


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Olivier Bibard