L’intégration d’IPv6 au réseau IPv4 en est à ses débuts. Pour la faciliter dans l’Hexagone, l’IPv6 Task Force France a été créé en septembre 2002 et
compte aujourd’hui 200
l’IPv6 Task Force France et de 6Wind. Cinq réunions ont eu lieu depuis la création du groupe, qui a reçu le soutien de Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux nouvelles technologies.L’IPv6 Task Force France est aujourd’hui en liaison avec les autres Task Force européennes pour élaborer une stratégie globale : ‘ Nous souhaitons promouvoir le lancement de plates-formes régionales et
précommerciales avant fin 2003 ‘, précise Patrick Cocquet.L’objectif est d’attirer les développeurs de produits, d’applications et de services nécessaires à l’émergence de nouveaux marchés et de nouveaux usages. Pour Tayeb Ben Meriem, responsable du Skill
Centre IPv6 de France Télécom : ‘ Il n’y aura pas de jour J pour l’intégration d’IPv6, mais des actions stratégiques selon les acteurs. La boîte à outils est prête, on peut commencer la migration tout de
suite. ‘
Des questions en suspens
Si les difficultés techniques, comme la façon de faire cohabiter les données IPv6 et IPv4, semblent en partie réglées, d’autres restent en suspens, en particulier concernant les noms de domaine. En effet, le protocole IPv6, en
démultipliant le nombre d’adresses IP disponibles sur le réseau, exige qu’un nouveau système de noms de domaine soit mis en place. Or, cette évolution semble plus dépendre de décisions politiques que technologiques :
‘ Il s’agira notamment de répartir différemment les 13 serveurs racines détenus en majorité par les américains ‘, explique Dany Vandromme, directeur du
GP Renater, le Réseau national de télécommunications pour la technologie, l’enseignement et la recherche. Un sujet sensible.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.