‘ On ne sait jamais de quoi on aura besoin sur Internet… c’est pourquoi tout l’Internet est sur iPhone ‘. Ce slogan publicitaire qui vantait les mérites des iPhone de première
génération semblait sans ambiguïté. Mais pas pour l’Advertising Standards Authority (ASA), l’autorité britannique de régulation de la publicité.Selon l’ASA, il aurait été plus juste de dire, par exemple : ‘ C’est pourquoi une partie du Web est sur l’iPhone ‘. Une accroche certes beaucoup moins sexy mais bien plus en rapport
avec la réalité des services offerts par le prédécesseur de l’iPhone 3G.Le jugement de l’autorité n’est pas tombé du ciel : il est la conséquence directe de plusieurs plaintes déposées par des consommateurs qui estimaient avoir été trompés sur la marchandise. Car à l’époque, et c’est encore le cas
aujourd’hui, l’absence de support Flash ou de la technologie Java sur le navigateur Safari ?” utilisé pour l’iPhone ?” réduit clairement la qualité de consultation de la Toile.
Interdiction d’antenne
La plupart des vidéos mises en ligne ne peuvent donc pas être lues, à l’exception notable de celles diffusées au format QuickTime, d’Apple, et des séquences issues de YouTube, plate-forme avec laquelle Apple a passé un partenariat pour
l’iPhone.La vidéo incriminée (Voir plus bas), aujourd’hui dépassée par l’arrivée d’une nouvelle campagne de promotion pour l’iPhone 3G, a cependant été interdite d’antenne par l’ASA. De son côté, sans réagir
spécifiquement à cette décision, Apple a, selon la BBC, expliqué que sa campagne publicitaire faisait plus référence à la disponibilité des pages Web qu’à des critères techniques de consultation.
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