Dix-huit pour cent des développeurs prévoyant d’intégrer Linux dans un système embarqué ?” baladeurs, organiseurs, robots, téléphones, caisses de parking etc. ?” au cours des deux prochaines années vont opter
pour une mouture maison de l’OS libre, élaborée à partir de codes sources téléchargés sur le Web. Tel est l’un des enseignements d’une récente enquête menée par le site spécialisé LinuxDevices.com.Selon cette enquête, 12 % d’entre eux vont plutôt s’orienter vers uClinux, une version gratuite de Linux adaptée aux microcontrôleurs et aux processeurs sans unité de gestion mémoire (MMU), 10 % sur la
distribution informatique Debian et 10 % sur Red Hat. Le premier éditeur spécialisé dans les distributions Linux commerciales dédiées au monde de l’embarqué ?” MontaVista en l’occurrence ?” arrive en
cinquième position avec un peu plus de 9 % des suffrages exprimés.
ARM passe devant l’architecture x86
En fait, seulement 25 % des développeurs ayant répondu au questionnaire de LinuxDevices.com ont l’intention d’utiliser un Linux fourni par un éditeur focalisé sur l’embarqué (comme MontaVista, Metrowerks,
TimeSys, Denx, Sysgo, LynuxWorks ou FSMLabs). Ce pourcentage a néanmoins tendance à augmenter légèrement d’année en année.Par ailleurs, l’enquête révèle que près de 30 % des projets Linux lancés au cours des deux prochaines années seront basés sur l’architecture ARM (StrongARM et XScale compris), contre 25 % pour
l’architecture x86. C’est la première fois que l’architecture x86 cède la pôle position dans le c?”ur des développeurs de systèmes Linux embarqués. Enfin, les menaces que fait peser SCO sur la communauté Linux ne semblent
pas vraiment traumatiser les intéressés. Seulement 1 % des développeurs interrogés avouent que cette affaire a refroidi significativement leur enthousiasme envers l’OS libre.
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