Au départ, les équipes du constructeur souhaitaient simplement s’assurer de la faisabilité de lopération. Aujourd’hui, Linux sur S/390 devient le cheval de Troie d’IBM pour percer le monde des fournisseurs d’accès et des gros sites de commerce électronique. Autre objectif : utiliser Linux pour consolider les serveurs Unix avec une plate-forme qui n’a pas son pareil dans la gestion des entrées-sorties.
Le portage de Linux sur S/390 permettra aussi d’attirer de nouveaux développeurs. Les grands systèmes restent, en effet, un marché de renouvellement. OS/390 avait beau être estampillé Unix 95, les développeurs ne se sont jamais bousculés. On s’étonnera toutefois qu’IBM ait préféré Linux à AIX, son Unix maison.
Rappelons que les S/390 peuvent être découpés en partitions considérées comme autant de machines indépendantes. C’est sur l’une de ces partitions que Linux pourra tourner tout en communiquant avec le reste des applications OS/390.
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