La norme
Rosettanet veut prouver sa maturité. Si la plupart des éditeurs de solutions d’intégration (EAI) se targuent d’être compatibles avec cette spécification, encore
restait-il à montrer que ces applications pouvaient dialoguer entre elles. C’est pourquoi le consortium Rosettanet vient de faire passer un examen d’interopérabilité en deux temps.
Des épreuves passées avec succès
D’abord un autotest, au cours duquel l’éditeur met sa solution en face du Rosettanet Ready Self-Kit, qui mesure la conformité avec le RNIF (Rosettanet Implementation Framework) et les PIP (Partner Interface Processes).Viennent ensuite les véritables tests d’interopérabilité. Pour cela, les éditeurs sont répartis en petits groupes : les produits envoient des messages Rosettanet sur HTTP, avec ou sans signature, avec ou sans
cryptage… Participaient en majorité à cet examen des éditeurs d’outils d’EAI classiques (Webmethods, Tibco, etc.). Et aussi quelques originaux, tel Gridnode, qui fait de l’intégration fondée sur des technologies peer to
peer.Des épreuves passées avec succès par tous. Même si les tests se sont parfois avérés incomplets du fait d’une incompatibilité avec des algorithmes de cryptage. Enfin, de l’aveu même du consortium, le standard devra encore
subir de nombreux réglages.
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