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L’Internet par satellite joue la sécurité

L’utilisation d’un protocole de chiffrement allégé rend possible un service de réseau privé virtuel par le réseau d’Aramiska. Il est commercialisé sous la forme d’un abonnement.

‘ Nous sommes les premiers à avoir réussi ‘, se vante Arnaud Blanche, directeur commercial d’Aramiska. Ce fournisseur d’accès à
haut débit par satellite
assure en effet avoir contourné le problème de latence des
réseaux privés virtuels sur liaison satellite. Une latence due à la distance que le signal doit parcourir, et augmentée par les temps de chiffrement et déchiffrement des
paquets.Pour y parvenir, Aramiska exploite entre autres l’algorithme BlowFish (128 bits), issu du monde libre. Plus rapide, selon Aramiska, dans les opérations de chiffrement et de déchiffrement que les autres algorithmes
habituellement utilisés, BlowFish augmente le nombre de paquets envoyés par seconde. Autre conséquence, le tunnel RPV peut exploiter toute la bande passante disponible.

Une offre sur abonnement

Ce service est commercialisé sous la forme d’un abonnement annuel ou mensuel, et nécessite l’installation d’un boîtier. Notons que la mixité des accès à haut-débit reste possible, Aramiska proposant un boîtier
spécifique dans le cas d’un accès ADSL à un bout de la liaison RPV.Ce service intéresse surtout les abonnés au satellite qui n’avaient jusqu’ici pas d’autre choix. ‘ L’offre d’Aramiska est très bon marché, mais aussi très sécurisée, la liaison satellite
ne transitant pas par l’Internet public ‘,
se défend toutefois Arnaud Blanche.

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Kareen Frascaria