La navigation sur le Web s’est révélée étonnamment aisée et naturelle : si l’écran tactile de l’iPad et son clavier virtuel n’ont pas fait preuve d’une supériorité déterminante face au clavier et au pavé tactile d’un ordinateur portable, ils n’ont pas non plus démérité. Nous regrettons en revanche que Safari pour iPad ne gère pas les onglets, une lacune qui complique le passage d’un site à l’autre. Mais le principal handicap de l’iPad est son incompatibilité avec Adobe Flash. Nombre de sites font appel à cette technologie, notamment pour la diffusion de vidéos. Cette absence de compatibilité est due officiellement à des raisons techniques : Flash serait lent et très bogué au point de souvent “ planter ” les ordinateurs. Bien que nettement exagérée, cette excuse n’est pas entièrement fausse. Il faut savoir que les conditions d’utilisation du kit de développement pour l’iPhone (iPhone SDK Agreement point 3.3.2) interdisent explicitement aux développeurs d’ajouter du code “ allogène ” dans leurs applications, fermant ainsi la porte à Flash et à d’autres technologies telles que Java de Sun et Silverlight de Microsoft. Safari accepte en revanche d’exécuter du code écrit en Javascript. Mais la situation n’est pas figée : on parle déjà de l’HTML 5.0 qui pourrait notamment remplacer Flash pour l’animation des pages Web (voir l’Oi n°226, pages 42-43). À noter qu’Internet ne se résume pas au Web. Il sert aussi, entre autres, à téléphoner gratuitement… Et comme l’iPad est équipé d’un microphone, les communications en VoIP, via Skype par exemple, sont possibles, aussi bien en Wi-Fi qu’en 3G. Mais une webcam aurait été bienvenue pour vidéophoner !
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