Le développement de la société de l’information peut-il s’inscrire dans une logique de rentabilité à moyen terme ? Pour l’heure, décideurs politiques et industriels répondent par l’affirmative. Pour les premiers, il ne saurait être question de dilapider les fonds publics dans l’inconnu. Les seconds, quant à eux, préfèrent temporiser en attendant des jours meilleurs. Pourtant, nul doute que les nouvelles technologies, et le haut débit en particulier, bouleversent les champs économique et social. D’autres pays, comme la Suède ou les États Unis pour ne citer qu’eux, ont déjà fait le choix du volontarisme. En France, ce sont les collectivités locales, plus au fait des besoins de leurs administrés, particuliers et professionnels, qui prennent l’initiative. À l’heure où il n’est question que de décentralisation et de transfert de compétences, l’État pourrait porter une ambition nationale et soutenir l’intérêt général. Comme il l’a déjà fait pour bâtir les infrastructures routières ou ferroviaires amorties sur plusieurs dizaines d’années, avec l’impact économique que l’on connaît. Il sagissait alors de favoriser les échanges, désenclaver les régions et apporter le progrès.* rédacteur en chef adjoint
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