Voir loin et éviter l’obstacle. C’est pour cette raison que les entreprises recourent à des logiciels de planification dès lors qu’elles doivent allouer des ressources spécifiques à des tâches, dans des délais donnés, tout en respectant des règles complexes et en suivant tant l’avancement des projets que les budgets associés. Le passage aux 35 heures, les réorganisations ou les fusions d’entreprises accentuent le besoin de tels outils. Mais ces derniers imposent des précautions, aussi bien lors de leur mise en place que tout au long de leur utilisation. Car leur usage bouleverse les habitudes de chacun et ne peut porter ses fruits que par le biais d’une répartition réellement acceptée des rôles.Tout d’abord, les logiciels de planification tiennent compte de contraintes multiples pour établir des emplois du temps sur un projet. Dans le cas de projets multiples simultanés, le problème devient très complexe, car il faut tenir compte de contraintes – par exemple, une compétence métier -, tout en évitant les conflits. Le logiciel doit donc être capable de gérer des priorités, puis de répercuter les conséquences de ses choix sur les autres projets. Par exemple, affecter un ingénieur bases de données au projet pour le démarrage, puis décaler l’étape d’études de la base de données d’un autre projet pour que l’ingénieur qualifié soit présent. Les outils de planification permettent de faire des simulations, de choisir le planning le mieux adapté au problème, de suivre l’avancement et le coût d’un projet, ainsi que la charge de travail restante. Le coût de ces solutions se situe dans une fourchette très large, allant de quelques dizaines de milliers de francs à plus de un million de francs.
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