Comment ça marche et à quoi ça sert “… Claude Guédat, le directeur du département télécoms usages et services de l’Insa de Lyon, résume ainsi le positionnement de cette nouvelle filière. “Nous voulons former des ingénieurs généralistes des télécoms, capables de faire de l’intégration de systèmes, en vue de concevoir et de mettre en place de nouveaux services“, explique-t-il. La première promotion de vingt-cinq élèves vient tout juste d’être diplômée. Et l’intégralité des élèves a d’ores et déjà été recrutée.
Un partenariat avec l’université Lyon 3
Le département télécoms a été mis en place en 1998, pour répondre à la demande grandissante des opérateurs, mais également des constructeurs ou des intégrateurs de services. Son originalité est de faire cohabiter un enseignement technique avec une forte dimension de gestion de projet.Côté technique, les cours dispensés se répartissent en trois grandes catégories: un chapitre télécoms pur et dur (techniques de transmission, fibre optique, etc.), un chapitre réseau (conception et architecture, protocole, sécurité, modélisation, etc) et un chapitre informatique. “Pour chacun de ces domaines, nous voulons former des ensembliers plutôt que des développeurs. Il s’agit de comprendre les contraintes de la technique pour pouvoir développer de nouveaux usages“, précise Claude Guédat. Pour atteindre son objectif, l’Insa a donc largement insisté sur la gestion de projet. Les élèves du département télécoms bénéficient, en effet, d’une formation à la conduite de projet, à la communication, au marketing, et même au théâtre. L’ensemble de ces cours liés à l’entreprise sont assurés conjointement par l’Insa et le DESS Management et conception de systèmes d’information communicants de l’université Lyon 3. Tous les projets menés par les élèves sont suivis à la fois par un tuteur technique et un tuteur spécialisé dans le management.La formation a les défauts de ses qualités. “L’objectif consiste à ratisser large. La filière télécoms nous permet certes d’avoir une bonne culture générale, mais l’on souhaiterait parfois pouvoir approfondir tel ou tel point“, commente Claude Trensz, frais émoulu de l’Insa. “Nous n’avons voulu fermer aucun débouché possible, répond Claude Guédat, en précisant que ceux qui aiment la technique peuvent se spécialiser à travers le stage, les options de dernière année ou le projet de fin d’étude.”
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
