‘ Innover, c’est facile. Mais trouver des innovations qui génèrent de l’argent, c’est bien plus compliqué. ‘ Ce constat, simple, fait cette semaine par Michael Dell? devant un parterre
restreint de membres du Medef, vient en écho du ‘ Tableau de bord européen de l’innovation ‘, publié à la mi-janvier par la Commission européenne.Qu’y apprend-on ? Que la France fait partie des nations à ‘ performance moyenne ‘ en matière d’innovation. Contrairement à la Suisse, à la Finlande, à la Suède, au Danemark et à
l’Allemagne, considérés comme des pays leaders.Pour tenter d’expliquer cette frilosité française, les experts de la Commission avancent le manque d’esprit entrepreneurial de nos concitoyens. Auquel s’ajoutent les lourdeurs de fonctionnement interne de nos entreprises. Lesquelles
rechignent à investir dans les technologies de l’information et à collaborer avec les centres universitaires de recherche.On le sait, la réponse des pouvoirs publics a été de créer il y a un an la très solennelle Agence nationale pour l’innovation, et de décerner des labels de compétitivité à un assemblage hétéroclite de conglomérats régionaux.Or, à la question de savoir ce qu’il considérait être sa contribution majeure à la société qu’il a fondée, Michael Dell a répondu : ‘ La curiosité et la volonté constante de
s’améliorer. ‘ Deux notions très humaines, qui, bien sûr, ne se décrètent pas par un arrêté gouvernemental publié au Journal officiel…* Grand reporter à 01 Informatique
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