Autre avantage : les projets innovants motivent les collaborateurs : 88 % des dirigeants sont satisfaits de l’implication de leur personnel. Il y a même quelques big investors : 14 % des
entreprises européennes interrogées consacrent plus de la moitié de leurs investissements à l’innovation. Les plus novateurs sont les entreprises les plus récentes ?” moins de dix ans d’existence ?” ou les plus exportatrices
?” plus de 50 % du chiffre d’affaires.Le revers de la médaille, ce sont les insatisfactions pointées par l’enquête : on se plaint en priorité de ne pas pouvoir accéder à des clients et/ou des marchés suffisamment nouveaux ; ensuite, d’avoir du mal à trouver les
ressources humaines nécessaires ; et, enfin, des difficultés à utiliser les nouvelles technologies. Comme si l’esprit d’innovation était freiné par l’offre disponible de la high-tech !C’est un véritable pied de nez aux idées reçues, véhiculées par les fournisseurs, qui imputent souvent leur manque de développement ici où là aux freins liés à la culture et au comportement. Apparemment, c’est l’inverse, nous disent
les dirigeants d’entreprise interrogés dans cette enquête ! Ils confirment d’ailleurs leur opinion en inscrivant l’amélioration des relations avec les fournisseurs ?” en général, et pas seulement de technologies ?” comme la
première priorité dans les actions à mener pour développer l’innovation, la deuxième étant les efforts sur les produits et services, et la troisième… l’informatique !Bref, apparemment, il ne suffit pas d’être un fournisseur de high-tech pour être un vecteur d’innovation : il faut sans doute aussi appliquer la première règle citée plus haut : savoir répondre aux besoins de ses
clients…* Directeur de la rédaction de 01 Informatique(**) Innobaromètre,
www.cordis.lu/innovation-smes/src/innobarometer.htm
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