Selon IBM, la complexité croissante des systèmes d’information impose de les rendre capables de s’autogérer dans la mesure où les compétences risquent de ne pas suivre la demande en personnel d’administration. Le constructeur poursuit donc son idée, lancée en début 2001 dans le cadre du projet eLiza.Le principe est d’associer aux différents éléments logiciels ou matériels des modules spécifiques mais coordonnés, chargés de les superviser et de prendre des mesures adaptatives ou correctives en cas de problème. Un objectif très ambitieux compte tenu de la combinatoire imposée par les architectures actuelles. D’autant qu’il ne peut être question d’imposer un protocole d’administration ou une technique d’instrumentation spécifiques. “Pourtant, c’est une condition nécessaire sinon suffisante à la concrétisation du concept d’e-commerce à la demande”, commente Nick Donofrio, patron, entre autres, de la R & D d’IBM.
Toutes les gammes de produits concernées
Le nouveau groupe Autonomic Computing, dirigé par Alan Ganek, aura pour tâche d’accélérer le déploiement de ces techniques. Et ce en relation avec les équipes produits, la R & D et IBM Global Services, qui formera une équipe dédiée à ces questions. Parmi les produits initialement concernés, les prochaines versions de Websphere et de DB2, et une grande partie des modules de l’offre d’administration Tivoli. Côté matériel, les gammes de serveurs sont d’ores et déjà dotées de fonctions autonomes, de même que le système de stockage Enterprise Storage Server, Shark.
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