Le taux d’abstention au premier tour de l’élection présidentielle française a atteint 28,39 %, un record en la matière. Ce scrutin, rappelons-le, se déroulait au milieu des congés scolaires de la zone C, regroupant les académies de Paris, Créteil, Versailles et Bordeaux. C’était également le dernier jour pour la zone A. L’informatique était-elle à même de proposer une solution aux dizaines de milliers de citoyens qui n’ont pas pu se rendre aux urnes parce qu’ils étaient partis en vacances ? À cela, nombre de personnes rétorqueront à juste titre qu’un vote depuis un PDA, un ordinateur portable ou un téléphone GSM est encore à ce jour une utopie. À défaut d’avoir pu proposer cette alternative aux personnes n’ayant pu s’exprimer, on peut imaginer qu’un jour, des bornes avec des lignes sécurisées ou des ordinateurs seront mis à la disposition des électeurs dans les bureaux de vote des grandes villes de France. Il suffira alors aux citoyens originaires d’une autre région de présenter leurs cartes d’identité et délecteur pour que leur vote informatique soit validé. Lors du premier tour, un vote expérimental dans la ville de Vand?”uvre-lès-Nancy, avec trois PC dans trois isoloirs, a eu, selon le maire de la ville, un effet incitateur. Le taux de participation fut de 69 % supérieur à ce que connaît habituellement la ville… mais toujours inférieur à la moyenne nationale.
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