Une carte de France divisée en six zones, plus l’Ile-de-France, que l’on agrandit pour mieux l’étudier de près. Des vues statiques du réseau routier, un jeu de pictogrammes pour signaler en temps réel l’état de la circulation ou un
événement sur une route (bouchons, travaux, rétrécissement de chaussée), et c’est à peu près tout. C’était la précédente version,
toujours en ligne, de l’interface par laquelle V-Trafic.com délivrait ses informations. Mais le site vient d’en lancer
une nouvelle, en bêta-test, qui mêle ses services et ses données à l’application de cartographie de Google Maps.Du coup, l’interface gagne en souplesse d’utilisation : zoom, déplacement, passage en vue satellitaire. On y retrouve les mêmes données qu’avant, mais le site y a ajouté météo, webcam, prévisions de trafic de Bison Futé, ainsi que
des outils de personnalisation. Pour accéder à tout cela, l’internaute doit s’inscrire, donner une adresse e-mail et un mot de passe. Le service est gratuit. ‘ La première fois qu’il vient, l’internaute n’a que les
informations routières. Une fois qu’il est inscrit, il peut choisir les éléments qu’il veut voir apparaître sur sa page personnelle. Il peut sauvegarder des cartes et des temps de parcours, les supprimer plus tard, etc. ‘,
explique Ysabelle Alcide, membre de la direction commerciale et marketing de Mediamobile, la société éditrice de V-Trafic.
L’info trafic sur les GPS
Ce nouvel outil traduit l’orientation plus grand public prise par V-Trafic en 2005.
‘ On a recentré le site Internet sur l’info trafic, précise Ysabelle Alcide. Avant, elle était un peu noyée
dans le reste. ‘ La société ne commercialise plus, depuis 2004, son terminal portable Visionaute, un boîtier Sagem pour consulter les informations routières. Elle se pose plutôt en fournisseur dont les partenaires se chargent
d’intégrer les services dans leurs produits. Comme les constructeurs automobiles, les fabricants de GPS ou les opérateurs mobiles ?” Orange, SFR, Bouygues Telecom (iMode et Wap) ?” et le MVNO de Bouygues, TF1 Mobile.Pour l’essentiel, Mediamobile ne collecte pas d’informations. La société doit passer par les directions départementales de l’équipement, le GIE Autoroute, la ville de Paris et par d’autres organismes publics à qui elle achète les
données. Elle bénéficie quand même d’une source propre grâce au partenariat avec les Taxis G7. Les 4 000 véhicules de la flotte, circulant à Paris et dans sa région, sont équipés d’un système de localisation par satellite.
Mediamobile peut ainsi suivre les déplacements de chaque taxi en temps réel, les analyser et évaluer la densité du trafic.
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