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L’industrie vidéoludique demande un arbitrage aux candidats

Le Syndicat national propose dix mesures afin de permettre à l’industrie vidéoludique de devenir le fer de lance d’une France numérique.

“ Le jeu vidéo est la seule industrie numérique grand public dans laquelle la France ait excellé ”, explique Julien Villedieu, délégué général du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). Partant de ce constat, Nicolas Gaume, son président, appelle les candidats à la présidentielle à un “ arbitrage ” pour rendre au jeu vidéo son rôle de fer de lance du numérique hexagonal, voire de concurrencer non pas tant les pays européens que les titans américains et asiatiques.Pour y arriver, le SNJV liste “ dix mesures clés pour relever les défis industriels du jeu vidéo en France ”. Concentrées sur les aspects économiques, elles abordent notamment la création d’un fonds de 100 millions d’euros. Mais elles préconisent aussi la mise à plat des processus de financement par des aides étatiques. Ce qui passe, entre autres, par un besoin de redéfinir le cadre juridique d’une industrie qui a plus de quarante ans mais reste toujours à la croisée de plusieurs activités, sans définition propre. Un problème tant pour le développement des licences françaises à l’étranger que pour la pérennisation du secteur en évolution constante mais qui, selon Nicolas Gaume, ne rentre “ jamais dans aucune case ”. L’objectif final étant de faire de la France une véritable terre d’accueil pour le jeu vidéo, où les acteurs nationaux pourront croître et les studios étrangers s’installer et profiter du savoir-faire français.

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Pierre Fontaine