3GSM World Congress, le grand rassemblement annuel de l’industrie du mobile, s’est ouvert hier matin, à Cannes. A l’étroit dans les murs du Palais du festival de Cannes, l’exposition se prolonge par deux halls en extérieur, accueillant quelque 500 sociétés exposantes et près de 30 000 professionnels.D’emblée, les avis convergent, le cru 2002 est excellent. A chaque maillon de la chaîne de cette industrie, de l’installateur de stations de base, au fournisseur de services de communication mobile en passant par les fabricants de composants et les éditeurs de technologie de sécurisation, tous, estiment en ch?”ur que le creux de la vague est bien passé.” 2002 devrait être une année de transition, avant que le marché ne reparte réellement en 2003 “, avance, prudemment, Roland Ayme, directeur du marketing technique de Motorola Semiconductors, dont les carnets de commandes en composants GPRS et, déjà, UMTS, se remplissent.Comme l’explique Boris Lacroix, directeur marketing produits d’OpenWave ” L’industrie des télécoms est
composée de nombreux intervenants, qui comprennent aujourd’hui qu’ils ont tout intérêt à collaborer, comme au moment du lancement du GSM, il y a quinze ans. “Les chantiers ne manquent pas en effet et suscitent nombre d’interrogations à Cannes. Quid de l’interopérabilité entre les différents terminaux (cellulaires, smart phones, PDA) ou de la tarification à l’usage permise par le GPRS ?Où trouver les services ” miracles ” ou tout du moins, pertinents, qui parviendront à augmenter encore et encore le revenu moyen par abonné (Arpu ou revenu moyen par abonné ) ?Comment rester dans des logiques de marchés de masse, tout en personnalisant de plus en plus les offres ? Pour toutes ces questions, le 3GSM World Congress de Cannes reste bien “the place to be”, lendroit où se trouver pour apporter un début de réponse.
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