Contrôle de facture, refacturation, simulation de coûts, suivi de la qualité de service, les logiciels d’administration et de gestion des télécoms sont de plus en plus complets. “Je ne pourrai plus m’en passer “, s’enthousiasme, à leur propos, Jean-Pierre Lonvin, responsable transmission du Service départemental d’incendie et de secours du Nord.Il faut dire que ces logiciels soulagent les entreprises d’un travail particulièrement fastidieux, assumé en général par les services de comptabilité analytique : la taxation. Il s’agit en effet d’analyser tous les appels téléphoniques sortants, de manière à les réaffecter aux services d’où ils proviennent et de vérifier les factures téléphoniques.Autant de tâches que le logiciel va effectuer automatiquement à partir des tickets de taxation téléphoniques entrants et sortants, récupérés sur l’autocommutateur de l’entreprise. Ces tickets de taxation contiennent toutes les données de l’appel : numéros d’émission et de réception, durée de l’appel, temps écoulé avant le décrochement, etc.
L’analyse des caractéristiques de l’appel
Les analyses vont donc être faites aussi bien selon les caractéristiques de l’appel, en étudiant les temps de décrochements et les appels non aboutis, que selon les volumes d’appels par service. Mais ces deux fonctions, taxation et analyse de trafic, sont les plus simples de toutes celles que peuvent assurer ces outils. “Nous utilisons notre logiciel, en l’occurrence Administrateur de ComTelco, pour la gestion et le paramétrage des lignes de nos exposants, explique Jacques Guigui, directeur technique délégué du Parc d’expositions de Paris-Nord Villepinte. Dès l’ouverture du salon, le logiciel récupère le fichier des paramètres sur notre AS/400 où sont stockées toutes les demandes de lignes des exposants et configure automatiquement les
postes.”Cette fonction, appelée RHM pour relation homme/machine, est totalement gérée à distance au travers de l’outil. “Le gain de temps est énorme : si nous devions le faire à la main, la configuration de chaque poste prendrait une cinquantaine de secondes, illustre Jacques Guigui. De même, notre logiciel nous permet d’avoir un annuaire de tous nos exposants de manière totalement automatique, disponible en ligne avec un simple navigateur.”Les versions les plus évoluées de cette famille de produits assurent la configuration des PABX en réseau au travers de liens TCP/IP, ou autres, et peuvent gérer plusieurs milliers de postes téléphoniques. Des alarmes peuvent alerter l’administrateur en cas de non-réponse d’un PABX.Enfin, la taxation multi-opérateur est possible chez la majorité des éditeurs. “Malheureusement, nous devons mettre à jour, à la main, les tables de tarification de chacun des opérateurs “, regrette Jacques Guigui.
De quelques milliers à plusieurs centaines de milliers de francs
Bien évidemment, ces solutions ont un coût directement proportionnel au nombre de services qu’elles proposent, réservant ainsi aux grands comptes l’acquisition des options les plus abouties. Ainsi, il faut compter, au bas mot, une centaine de milliers de francs pour une version monosite avec les options multi-opérateurs, RHM et remontées d’alarme.En revanche, quelques milliers de francs sont suffisants pour acquérir les solutions de base gérant la taxation et l’analyse de trafic. De même, si celles-ci s’installent simplement sur un PC dédié et présentent un paramétrage très simple, la configuration et la mise en place d’un logiciel avec toutes les options demanderont au minimum une semaine.
| Des sites d’information et de certification | ||
| Éditeur/Solution | Prix (ht) | |
Cieme Informatique/InfoServ | À partir de 6 000 F (915 €). Configuration moyenne pour 300 postes : 40 000 F (6 098 €). | |
ComTelco/Administrateur | Taxation, analyse de trafic, multi-opérateur. À partir de 35 000 F (5 336 €). | |
Génie Télécom/Genit@x | Licence pour 200 postes : 20 550 F (3 133 €). | |
TR2M/Olris | Taxation, analyse de trafic, RHM, alarme, etc. En moyenne, de 50 000 à 250 000 F (7 622,45 à 38 112,25 €). | |
TR2M/Wintax | Taxation et analyse de trafic. Distribué par France Télécom sous le nom GCT et par Discophone sous le nom Discotaxe pour environ 6 000 F (914,69 €). | |
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