Choisir les traits de son visage, les caractéristiques de son corps, sa coupe de cheveux, dessiner ses vêtements… Créer un avatar sur Second Life prend de l’énergie et du temps. Les internautes sont attachés à leurs
représentations virtuelles qui jusque-là restaient prisonnières du monde créé par Linden Lab. L’éditeur s’alllie avec IBM pour faire tomber les barrières de Second Life. Les avatars devraient pouvoir visiter d’autres univers dématérialisés, tout en
gardant leurs caractéristiques. Une sorte de passeport numérique pour passer d’un monde virtuel à un autre.
L’exode des avatars
Selon les deux groupes, qui ont annoncé leur partenariat lors de la conférence Virtual World Expo à San José (Californie), un système fermé découragerait certains utilisateurs. Cela constituerait même un obstacle à la croissance du
marché.En revanche, un système ouvert permettrait de créer un unique double numérique qui conserverait la même apparence ainsi que les données qui lui sont associées, quel que soit le cyberespace dans lequel il évoluerait.Linden Labs espère ainsi que les mondes virtuels les plus intéressants verront affluer le plus de clients, tandis que les moins excitants connaîtront l’exode de leurs avatars.
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