Dans l’industrie comme dans les services, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour réclamer la mise à disposition d’indications précises sur la diffusion des technologies de l’information dans l’économie française. La tentative d’Arthur Andersen étant, dans ce domaine, la dernière en date.Le cabinet a présenté un baromètre portant sur l’impact de la nouvelle économie, avec pour objectif de “comprendre et évaluer les effets positifs et négatifs des transformations liées au développement de l’e-business “. Un travail qui prend pour base le Tableau entrées-sorties de la comptabilité nationale (TES) française. Les premières conclusions sont encourageantes pour les acteurs du marché.Globalement, la nouvelle économie “pourrait générer un gain de 2,3 points de PIB sur la période 2000-2003, soit 0,6 % de contribution au taux de croissance annuel “. Selon cette estimation, le commerce électronique participerait à hauteur de 0,02 % du commerce national en B-to-C, soit 2 milliards de francs (hors transactions électroniques réalisées sur Minitel). Ce qui est cohérent par rapport aux autres baromètres.Etudié plus en détail, l’apport de la Net-économie en France résulterait à la fois d’un effet positif sur les volumes des échanges, évalué à 0,9 %, et d’un effet négatif sur les prix d’environ 0,3 %. Selon Alain Richemond, co-auteur de l’étude :“La France sert actuellement de pays pilote pour le baromètre.”Celui-ci devrait connaître une parution semestrielle. Il n’est pas exclu, par ailleurs, de l’étendre à dautres pays européens.
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