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L’IMI ouvre les techniciens à de nouveaux réseaux

L’Institut du management de l’information accueille surtout des chefs de projet et des responsables informatiques. Il donne accès à un réseau d’échanges professionnel

Dispensant une formation continue d’architecte des systèmes d’information, l’Institut du management de l’information (IMI) est l’antenne parisienne de l’université de Compiègne. Au fil du temps, il s’est doté d’une identité particulière. “C’est une formation qui n’a rien de classique ! On entre très vite dans un réseau professionnel“, commente Jean-François Leroux, qui s’y trouve actuellement en stage. Il est, par ailleurs, chef du département production informatique de Sonacotra, société de gestion de foyers de travailleurs.

Un auditoire de professionnels

A la tête de l’institut depuis sept ans, Gérard Balantzian a, de son côté, apporté sa touche personnelle à l’établissement. Il l’a transformé en véritable laboratoire de la pédagogie interactive. Il s’explique : “La relation maître-élève n’existe pas ici. Nous ne dispensons pas un enseignement figé, mais nous pratiquons le partage d’expérience et de connaissance. Nous aidons nos auditeurs à mieux structurer leurs idées et à acquérir une vision globale de leur fonction dans l’entreprise. ” Il a bien dit ” nos auditeurs ” ? Oui. A l’IMI, en effet, on appartient à un auditoire de professionnels des systèmes d’information. “Il faut venir avec la volonté de se remettre en question, témoigne Marc Le Dauphin, autre stagiaire, DSI du Centre hospitalier de Tourcoing. En arrivant, j’étais un de ces techniciens qui se sentent déphasés dès qu’un fonctionnel parle de son métier. Aujourd’hui, j’ai pris de la hauteur par rapport à ma fonction. J’ai même abandonné mon titre de directeur informatique ! ” Mais l’adhésion à l’esprit de partage qui anime la formation de l’institut implique une disponibilité que tous les stagiaires n’ont pas nécessairement. La seule préparation du diplôme leur demande déjà beaucoup de temps. Reste que le contenu des cours est dispensé à 80 % par des experts professionnels et à 20 % par des universitaires. Enfin, petit plus : une fois diplômés, les ” audi- teurs ” peuvent revenir suivre gratuitement les cours qui les intéressent.

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Sophie Maréchal