” AOL est-il philanthrope ? “, demande l’un de vous, qui juge impensable que le numéro un mondial de la communication ait pu commercialiser à la fin de l’année 2000 une offre d’Internet illimité à perte, c’est-à-dire à 99 francs par mois.La réponse ne se fait pas attendre : “Au royaume des idiots, les crétins sont rois.” La démonstration suit : “AOL agit comme si la boulangerie X décidait de lancer un forfait baguette illimité à 30 francs par mois.
Impensable…”Outre la formule illimitée, c’est le comportement d’AOL qui déplaît fortement. La société fait subir à ses internautes des ” timers “ (toutes les trente minutes, il faut confirmer sa présence effective derrière le clavier) et, pire encore, déconnecte ses abonnés les plus gourmands.Plusieurs d’entre vous n’hésitent d’ailleurs pas à sortir les dictionnaires pour trouver la définition du terme illimité. Les plus philosophes précisent qu’“il faut être vraiment naïf pour croire que quelque chose peut être illimité, alors que les ressources sont limitées…”Au final, nombre d’entre vous se déclarent “prisonniers” de la formule illimitée. Certains témoignent de leur lutte “contre une autruche pour tenter de résilier” leurs contrats.Certains renvoient la responsabilité sur France Télécom qui vend les heures de connexion à des tarifs prohibitifs, obligeant les FAI indépendants à alourdir la facture. France Télécom réserve “l’accès Internet aux nantis”, accuse l’un de vous.Malgré ce flots de critiques, quelques-uns font pourtant confiance à AOL. En particulier, ce “retraité depuis quelques mois” qui s’avoue “comblé”.
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