A la fin du printemps prochain, le département imagerie et six services cliniques de l’Institut Gustave-Roussy (IGR), soit trois cents personnes, utiliseront le système de saisie, d’archivage et de communication des images médicales Pacs (ou Picture Archiving & Communication System), qui s’intègre au dossier patient déjà informatisé. Objectif ? Réduire au maximum la production de films et améliorer la qualité du diagnostic. Depuis juillet dernier, les radiologues effectuent déjà leur interprétation des clichés à l’écran et font leur sélection, qu’ils transmettent aux médecins cliniciens.Porté par le département imagerie et initié en 1998, ce projet transversal nécessitait, pour la direction du projet, à la fois de convaincre la direction générale de l’intérêt d’un système virtuel, et de vaincre les réticences des utilisateurs dans un contexte de mise en place des trente-cinq heures.
Un important plan d’information et de formation
“Les hôpitaux n’ayant pas obligatoirement une culture de gestion de projet, l’apport de l’expertise de General Electric Medical Systems (qui a remporté l’appel d’offres en juillet 1999, NDLR), nous a facilité la tâche “, indique le professeur Robert Sigal, chef du service de radiodiagnostic et directeur du projet. La méthodologie Six Sigma du prestataire a prévu un important plan d’information et de formation des utilisateurs finals. A savoir une formation légère pour les secrétaires-réceptionnistes et plus lourde pour les radiologues, les médecins, les infirmières et les secrétaires médicales participant à des revues de dossiers patients. Plus une hotline fonctionnelle dès la mise en service. “Il ne faut pas hésiter à consacrer beaucoup de temps à l’analyse fonctionnelle. L’adhésion des utilisateurs en dépend “, souligne le directeur du projet. Des représentants des différents métiers concernés ont participé aux trois comités de direction, de pilotage et technique. Lorsque tous les services auront basculé – fin 2001 – sur le nouveau système, qui totalisera alors mille deux cents utilisateurs, l’IGR sera en mesure d’appréhender l’ensemble des gains. “Nous continuons à produire du film, car nos patients sont suivis par plusieurs services, précise Robert Sigal. Nous faisons donc actuellement coexister un double système. Mais notre objectif est de diminuer de deux tiers la production de films dans les deux ans.”
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