A l’Ifitep, la pédagogie employée consiste à valoriser les acquis technologiques d’un bac ou d’un bac technique + 2 en offrant la possibilité de déboucher sur un diplôme d’ingénieur.“La logique d’apprentissage est adaptée au pragmatisme des jeunes techniciens”, explique Christian Gury, directeur du Centre de formation par alternance (CFA) de la faculté Pierre-et-Marie-Curie. Créé en 1990 par l’université et la chambre de commerce de Versailles ?” un partenariat quasiment unique en France ?”, ce CFA forme chaque année environ quatre cents apprentis, dont deux cent cinquante au sein de l’Ifitep.Avant d’être étudiant, l’élève est stagiaire. “Juridiquement, l’entreprise prédomine sur l’université. Elle permet aux apprentis de suivre la formation théorique de cette dernière, et non l’inverse”, explique Franck Brachet, jeune diplômé de l’école, actuellement responsable d’agence chez Adentis, entreprise spécialisée dans la communication numérique.
La pédagogie repose sur la participation à plusieurs projets
Dispensés par des universitaires, les cours théoriques sont renforcés par des apports plus pragmatiques de professionnels, qui sont souvent, parallèlement, maîtres d’apprentissage. Muni de son diplôme, le jeune ingénieur peut donc se prévaloir de plusieurs années en entreprise et de la participation à plusieurs projets. Tant à l’école que chez l’employeur, la pédagogie de l’Ifitep repose, en effet, sur ces derniers, qui deviennent de plus en plus libres avec le temps. “Le travail en groupe autonome est un élément important du succès de l’école”, souligne Christian Gury. La dernière année est même quasiment réservée à la conduite de projet. En entreprise, l’apprenti ingénieur en gère un, à la tête d’une équipe pouvant aller jusqu’à trois ou quatre techniciens. Il donne lieu à une soutenance universitaire. Fort de la conduite de ce projet et d’une expérience du terrain, l’Ifitepien est alors paré pour entamer sa véritable carrière.
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