Le Salon de l’électronique a confirmé que le bon vieux “ poste ” savait se réinventer, avec la 3D et l’interactivité. De nombreuses tablettes concurrentes de l’iPad y faisaient également leur première sortie.
Vous n’avez pas fini d’en entendre parler, et pas seulement pour la télévision. La 3D était évidemment la tendance la plus visible de cette cinquantième édition du rassemblement berlinois. Mais ce qui nous a particulièrement frappés, c’est qu’elle est déjà partout. Pas un fabricant de téléviseur qui ne propose de profiter de l’effet de relief en chaussant une paire de lunettes actives. Et le phénomène prend de plus en plus d’ampleur en s’invitant dans d’autres catégories de matériels. Des ordinateurs : Toshiba, MSI et Acer, entre autres, exhibaient des modèles déjà disponibles, tandis que Sony présentait un prototype de portable prévu pour l’an prochain. Des lecteurs Blu-ray : des appareils sont aujourd’hui au catalogue de tous les grands constructeurs. Des caméscopes : le lancement en Europe du HDC-SDT750, premier modèle grand public de Panasonic, est confirmé pour le mois d’octobre, au prix de 1 400 euros. Le futur se dessine, lui, sans lunettes : sur les stands de Philips et de l’institut Fraunhofer, nous avons pu voir des prototypes de téléviseurs 3D sans lunettes… pas encore totalement convaincants, encore trop chers pour une commercialisation grand public, mais ces procédés ne demandent qu’à être améliorés et industrialisés.Et si d’aucuns doutaient de l’intérêt porté à la 3D, quelques chiffres semblent donner raison à ses promoteurs. Cette année, plus de 1 400 sociétés étaient présentes à l’IFA, originaires d’une cinquantaine de pays. L’événement occupait 134 400 m2 de surface d’exposition (soit quasiment dix-neuf terrains de football), découpés en une quarantaine de halls. Et, au total, 235 000 visiteurs se sont bousculés pour découvrir ce qui débarquera bientôt dans leur salon.