Spécialisé à l’origine dans les formations liées au marché de l’art, l’Institut d’études supérieures des arts (Iesa) a ouvert un département multimédia au début des années quatre-vingt-dix. Il chapeaute une série de formations de quelques jours à quelques mois ?” infographie 2D et 3D, conception et réalisation de sites web, audio et vidéo pour le web, gestion de projets e-business ?” et un troisième cycle de concepteur-réalisateur multimédia. Celui-ci s’adresse aussi bien à des jeunes en alternance ?” dans le cadre des deux ans d’un contrat de qualification ?” qu’à des professionnels, sur huit mois. “Le but, explique Patrick Pittalis, directeur du département, consiste à faire se rejoindre traitement des contenus, approche éditoriale et manipulation des outils pour donner une vision complète de la chaîne de production.” Dans cette optique, l’Iesa forme des chefs de projets exécutifs, qu’il s’agisse du projet professionnel du candidat ou d’une reconversion.
L’enseignement sur le web est bien entendu privilégié
D’une façon générale, les formations de l’établissement sont conçues en modules, dont certains à la carte, afin d’éviter aux candidats de revoir des enseignements appris au cours de leur formation d’origine. “Tous les ans, nous acceptons des gens hors secteur, ne provenant ni du multimédia ni de l’informatique, poursuit Patrick Pittalis. Nous leur délivrons alors des modules d’initiation. Mais nous avons beaucoup de chefs de projet informatique qui veulent se mettre au web dynamique.” Si les enseignements privilégient évidemment le multimédia sur le web aux supports offline, Patrick Pittalis tient au maintien de ces derniers ?”“une école de rigueur”, selon lui.La formation de huit mois en comprend deux de stage pratique en entreprise (jamais celle d’où viennent les candidats) et prévoit une réalisation en équipe ?” site, CD-ROM, film en 3D, etc. La version en alternance du cursus, qui se déroule sur quatre semestres, inclut un projet à chaque fin de semestre. L’Iesa évite les commandes d’entreprises, préférant voir les élèves porter leurs propres projets. Il lui arrive cependant d’accepter des commandes lorsqu’elles sont exemptes d’enjeu économique, comme cela a été le cas avec la Direction des musées de France ou pour un journal en ligne du groupe Etam.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.