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Elon Musk sème le chaos chez Twitter : toutes les infos en direct

Rachète, ne rachètera pas, rachètera peut-être, a racheté. Telle une girouette libertaire plantée au sommet d’une colline venteuse de la tech, Elon Musk a changé d’avis presque aussi souvent que de chemise dans le rachat de Twitter. Maintenant que l’acte est consommé, l’histoire ne s’arrête pas pour autant.

Ca a été un des feuilletons tech de l’année 2022 : le pas de deux de Twitter et d’Elon Musk. D’abord entré au capital du site de micro-blogging avec prudence, le fondateur de SpaceX, Elon Musk, avait ensuite mis sur la table, et comme sur un coup de tête, une offre de rachat à environ 44 milliards de dollars. Avant de faire machine arrière et de se lancer dans un long bras de fer, pas toujours de bonne foi, dont l’objectif était l’annulation du rachat.
Jusqu’à ce que, revirement surprenant, Elon Musk veuille finalement bien acheter à nouveau Twitter. La fin d’une histoire mouvementée ? Bien sûr que non. Tout ne fait peut-être même que commencer.
Depuis quelque temps en effet, Elon Musk multiplie les déclarations… Elles sont si nombreuses que nous avons décidé de les reporter comme en « live », parce qu’elles ne méritent pas toutes un article, mais dessinent en tout cas un grand virage dans la destinée d’un des services phare du Web 2.0…

Sommaire

Twitter Argent

Oups, Twitter ne vérifie pas forcément les comptes certifiés

Musk l'avait pourtant promis après le fiasco du lancement initial de Twitter Blue : l'identité de chaque utilisateur payant -donc certifié par le macaron bleu- devait être dûment vérifiée afin d'éviter l'apparition de faux comptes. Apparemment, ce n'est pas (toujours) le cas.

Le journaliste Geoffrey A. Fowler du Washington Post s'est en effet livré à un exercice pour taquiner Elon Musk : il a créé un faux profil pour le sénateur américain John Fetterman (avec son accord). Et son compte payant a en effet bel et bien été validé, sans aucun problème. Fowler a pu ainsi disposer d'un profil au nom de l'homme politique, avec son nom, sa biographie et sa photo... Ainsi qu'évidemment du badge bleu.

Pour parvenir à ses fins, Fowler a dû déjouer les (maigres) mesures de sécurité mises en place par Twitter pour éviter ce genre de situation. Il lui a par exemple fallu attendre une semaine pour obtenir le badge. Il a par ailleurs utilisé un ancien compte (dont il a changé le nom), car l'abonnement à Twitter Blue nécessite un compte d'au moins 90 jours. En revanche, jamais le site ne lui a demandé la moindre preuve de son identité, malgré les dires d'Elon Musk, qui avait évoqué des vérifications « à la main ». Il faut dire qu'avec des effectifs réduits à peau de chagrin, il est possible que ces vérifications se fassent... rapidement.

Pire encore, le faux profil est resté en ligne jusqu'à la publication de l'article dans les colonnes du quotidien américain. Twitter a alors visiblement remarqué la blague, et a enfin suspendu le compte.  Méfiance, donc, avec des profils politiques ou de célébrités qui paraissent être officiels... Un faussaire peut encore se cacher derrière.


Nouvelle vague de licenciements chez Twitter

La nouvelle année commence en fanfare chez Twitter. Et Musk, plutôt discret sur la plate-forme depuis quelques jours, continue en coulisse d'y imprimer sa marque... en coupant toujours davantage dans les dépenses.

D'après The Information, le milliardaire aurait ainsi supprimé 40 emplois supplémentaires ces derniers jours. C'est certes peu face aux milliers d'employés qui ont quitté leur poste à la fin 2022. Mais cette troisième vague de licenciements est tout de même d'importance, car elle tranche dans des effectifs d'une branche de l'entreprise déjà mal en point : la publicité.

Plusieurs ingénieurs spécialisés dans le machine learning ont ainsi fait leurs cartons. Leur mission était pourtant importante : elle consistait à servir les publicités les plus pertinentes aux utilisateurs grâce à l'intelligence artificielle, en fonction de leurs intérêts et leur comportement sur le site. Il ne resterait, du coup, plus que quelques rares spécialistes de la question dans les locaux de San Francisco.

Musk poursuit ici sa stratégie risquée : parier sur un modèle payant plutôt que sur les revenus publicitaires, qui représentaient l'écrasante majorité des revenus du service avant son arrivée. D'après The Information, Twitter ne compterait désormais plus qu'aux alentours de 2000 employés, contre 7500 à la fin 2021. Soit une diminution des effectifs... de 73 %.

 


ElonJet fait son retour sur Twitter, mais retarde volontairement ses tweets

Il est de retour ! Le compte qui a provoqué l'une des plus grandes tempêtes sur Twitter a fait un come back inattendu il y a quelques heures. Mais il y a une petite différence : quand ElonJet indiquait en quasi-temps réel les décollages et atterrissages du jet privé de Musk, ce compte-ci tweete... avec un décalage de 24 heures.

Malin. Jack Sweeney, le concepteur du service, remet ainsi en ligne son outil en se conformant aux nouvelles règles de Twitter, qui interdit de suivre quelqu'un en temps réel... Mais pas 24 heures plus tard !

Petit rappel des faits : Musk a fait supprimer ElonJet de la plate-forme après un drôle de fait divers. Un stalker aurait suivi une voiture dans laquelle se trouvait son fils... et le milliardaire a rejeté la faute sur ce compte. Twitter a dans la foulée instauré une nouvelle règle interdisant la publication de tweets permettant de localiser un individu. Et banni dans le même mouvement de nombreux journalistes qui avaient osé évoquer ElonJet sur leur profil.

ElonJet Delayed va-t-il échapper, cette fois, à la censure ?


Twitter affiche désormais le nombre de vues de chaque tweet

C'était visiblement l'une des priorités d'Elon Musk, qui avait annoncé cette fonction voilà déjà plusieurs jours : les tweets affichent une nouvelle statistique : leur nombre de vues. Un nouveau compteur apparaît désormais sous le message, aux côtés des retweets, réponses et likes.

Musk, qui compare cette nouvelle fonction aux comptages de vues d'une vidéo, explique pourquoi il a souhaité sa mise en place : « Cela montre à quel point Twitter est plus vivant qu'il n'y paraît : plus de 90 % des utilisateurs de Twitter lisent, mais ne tweetent pas, ne répondent pas ou n'aiment pas, car ce sont des actions publiques. » On peut constater que le tweet intégré ci-dessus a été vu aux alentours de 40 millions de fois à l'heure où nous écrivons ces lignes.

À noter tout de même : il était déjà possible de consulter les statistiques de ses propres tweets depuis la page Twitter Analytics. Dorénavant, cette information est accessible à tous. Un geste de Musk envers les annonceurs de la plate-forme, qui ont moyennement goûté ses premières décisions, et qui pourraient obtenir ici un excellent outil de suivi ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
Icône de validation par la communauté

 


Le hacker de génie GeoHot quitte Twitter

La fin prématurée d'un « stage » qui devait durer douze semaines. George Hotz, le célèbre hacker de la PS3 et de l'iPhone rend finalement son tablier avant l'heure. Il l'a annoncé il y a quelques heures : il démissionne de Twitter. « J'ai apprécié cette opportunité, mais je n'aurais pas pu avoir un réel impact là-bas. Par ailleurs, il était triste de voir mon GitHub dépérir. Retour au code ! »

George Hotz prend cette décision après avoir singé le sondage d'Elon Musk. Il avait en effet demandé à ses followers s'il devait ou non quitter son poste, en assurant qu'il se tiendrait au résultat du vote. Ils lui ont clairement indiqué qu'ils préféraient le voir partir.

Cette démission n'est pas tout à fait une surprise. Hotz s'était ému publiquement quelques jours plus tôt de la nouvelle politique (depuis abandonnée) qui interdisait les liens externes vers des réseaux sociaux concurrents. Une règle « absolument ridicule » à ses yeux. Il demandait même à Twitter de bannir son compte, étant donné que sa biographie contenait un lien vers son profil Instagram.

 


Elon Musk confirme qu'il quittera la tête de Twitter (mais pas tout de suite)

Enfin ! Après avoir entretenu le suspens, Elon Musk a enfin réagi au résultat du sondage qu'il avait publié en début de semaine. La question était claire : doit-il ou non rester à la tête de Twitter ? La réponse avait été tout aussi nette, avec une large majorité pour le « non ».

Musk l'annonce par un simple tweet, à sa manière : « Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu'un d'assez stupide pour accepter le poste ! Ensuite, je me contenterai de diriger les équipes logiciels et serveurs. » 

Reste que cette maigre déclaration lève de nombreuses questions : d'abord, qui pourrait être suffisamment « stupide » pour reprendre la tête de Twitter ? Musk écrivait il y a deux jours qu'il « n'y avait pas de successeur ». Ensuite, doit-on vraiment croire que le milliardaire se contentera de gérer les  « logiciels et serveurs » comme il l'indique ? Rien n'est moins sûr !


Logos carrés, comptes affiliés : Twitter lance une offre destinée aux entreprises

Vous avez sans doute croisé des comptes aux logos carrés si vous avez fait un tour sur Twitter ce matin. Depuis hier soir, la plate-forme a en effet lancé un nouveau programme à destination des entreprises. Baptisé Blue For Business, il est pour l'instant à l'essai auprès de quelques comptes notables. Mais Twitter compte le proposer à l'avenir à toutes les entreprises qui le souhaitent, selon la cheffe produit Esther Crawford.

Blue For Business ne se contente pas d'appliquer un logo carré aux comptes professionnels. Il permet également de créer des comptes affiliés, ceux des salariés, par exemple. L'individu bénéficie alors d'un badge bleu ainsi que d'une version miniature du logo de l'entreprise.  On peut d'ailleurs le voir sur le tweet de Crawford intégré plus haut.

Twitter n'a pour l'instant pas dévoilé de tarif pour cette offre, mais il est certain qu'elle sera à terme payante. Et pourrait représenter une nouvelle source de revenus importante pour le réseau social.


Musk conteste (discrètement) les résultats de son propre sondage

Elon Musk va-t-il quitter son poste de grand chef de Twitter ? Hier, le milliardaire a publié un sondage avec une question claire : « Dois-je quitter la tête de Twitter ? » Et avait promis de reconnaître le résultat de ce vote. Or, il est sans appel : 57,5 % des visiteurs de son profil ont préféré... qu'il parte.

Depuis, Musk n'a pas réagi… Ou presque. Discrètement, en réponse à un tweet, il remet sur le tapis un sujet qu'il avait un peu abandonné ces dernières semaines : les bots. Au twitto qui se demande si le sondage n'a pas été truqué, il répond simplement « intéressant », comme s'il validait cette théorie. Musk a pourtant désormais toutes les cartes en main pour défaire une éventuelle attaque de robots !

Ce n'est pas tout : sans doute déçu par le résultat, Musk indique aussi que Twitter va opérer un changement dans le fonctionnement des sondages. Répondant à un autre membre du réseau, il indique qu'à l'avenir, Twitter réservera la possibilité de voter aux seuls abonnés payants. Il sera effectivement beaucoup plus simple pour lui d'obtenir des résultats qui lui sont plus favorables...

Musk va-t-il officiellement contester les résultat du vote ? La suite au prochain épisode...


Elon Musk demande à ses abonnés s'il doit rester patron de Twitter

« Dois-je quitter la tête de Twitter ? Je m'en tiendrai aux résultats de ce sondage. » Dans un tweet publié à la suite du scandale provoqué par l'introduction d'une nouvelle politique (voir ci-dessous), Elon Musk fait une demande claire à sa communauté : doit-il quitter ses fonctions, ou rester aux commandes du site, malgré ses nombreux faux pas ?

Le résultat est pour le moment sans appel : avec 57,5 % de « oui », les internautes ont, semble-t-il, fait leur choix. Mais le milliardaire prévient : « comme le dit le dicton, faites attention à ce que vous souhaitez, car vous pourriez l'obtenir ». Bizarre, bizarre.


Twitter crée, puis enterre une règle interdisant la promotion d'autres plates-formes

C'est la petite histoire d'une nouvelle règle Twitter qui n'a tenu que quelques heures. Hier, alors que la finale de la coupe du Monde bat son plein, Twitter annonce qu'il est à présent interdit de faire la promotion de certains réseaux sociaux concurrents sur la plate-forme.

« Nous savons que de nombreux utilisateurs de Twitter sont aussi actifs sur d'autres plates-formes sociales. Cependant, nous n'accepterons dorénavant plus la promotion de certaines plates-formes sociales sur Twitter » pouvait-on lire sur le fil du compte Twitter Support. Une page avait même été créée pour préciser les nouvelles mesures. Elle indiquait qu'il était désormais interdit de créer des tweets pointant vers Facebook, Instagram, Mastodon, ou encore Tribel, Post ou Nostr. Elle prohibait aussi l'usage d'agrégateurs de liens comme linktr.ee, pourtant très populaires. Les sanctions pouvaient aller de la simple suppression d'un tweet au bannissement permanent d'un compte.

Une mesure radicale, qui fait sans doute écho au bannissement temporaire de la journaliste du Washington Post Taylor Laurenz. Elle avait publié plus tôt un tweet incitant ses followers à la suivre sur une foule de réseaux sociaux.

Ces nouvelles interdictions ont immédiatement provoqué un tollé énorme, à juste titre : jamais un réseau social n'avait pris de telles mesures.

Visiblement, la critique a vite atteint les oreilles d'Elon Musk, pourtant bien occupé à regarder le match France Argentine. Quelques heures seulement après la publication des tweets et de la page décrivant la nouvelle politique, l'entreprise fait machine arrière... et supprime tout. Elon Musk s'excuse en un tweet : « À partir de maintenant, il y aura un vote pour les changements majeurs de politique. Mes excuses. Cela n'arrivera plus. » 

De fait, Twitter a publié un sondage pour valider, ou non, ces nouvelles interdictions. Le résultat est pour l'instant sans appel :  une écrasante majorité des votants s'y opposent.

Twitter fait machine arrière, mais n'est pas entièrement revenu sur sa politique de blocage de certains concurrents. À l'heure actuelle, il est toujours impossible de poster le moindre tweet pointant vers Mastodon.


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La rédaction de 01net.com
Votre opinion
  1. bosser 20h/jour… mais qui fait ça, sérieusement? ils feraient mieux de planter twitter et d’aller voir ailleurs.

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