Hutchison Whampoa, opérateur de Hongkong déjà détenteur du précieux sésame en Grande-Bretagne et en Italie, a officialisé sa décision de ne pas être présent dans la course aux licences UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) en France, comme il l’avait précédemment fait en Allemagne.Le tycoon asiatique a expliqué dans le quotidien économique Les Echos que le processus choisi en France ?” ” un concours de beauté ” ?” le contraignait à présenter une candidature “à forte coloration française”.Après avoir approché en vain plusieurs groupes français, Hutchison Whampoa a donc estimé que le combat était perdu d’avance. L’opérateur avait en outre perdu le soutien de son allié néerlandais KPN pour l’acquisition d’une licence dans l’Hexagone.
Ticket d’entrée surévalué
Quatre candidats seront retenus sur dossier par l’ART (Autorité de régulation des télécommunications) d’ici à juin 2001. Le droit d’entrée a été fixé à 32,5 milliards de francs par licence, dont la moitié payable sur les deux premières années. De plus, Hutchison Whampoa affirme que le prix du ticket est surévalué.Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christian Pierret, a assuré pour sa part que la compétition pour l’attribution de quatre licences de téléphonie de troisième génération en France était ouverte, et qu’il souhaitait que les groupes étrangers y participent.” On souhaite qu’il y ait des internationaux [parmi les candidats]. Tout est ouvert. Il faut remplir les critères qui sont fixés “, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.En outre, Christian Pierret a ajouté que, si les trois opérateurs GSM actuels (France Télécom, Bouygues Telecom et Vivendi-Cegetel ) ne présentent pas un dossier suffisamment solide, ils ne sont pas assurés de ravir une licence.Suez-Lyonnaise des eaux, allié à Telefonica, et Deutsche Telekom ont déjà fait part de leur intérêt pour une licence UMTS en France.
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