Qui connaît l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, acronyme Icann ? Pas grand monde en dehors du cercle des internautes avertis. Pourtant, cet organisme privé à but non lucratif, et dont le siège se trouve à Los Angeles, fait figure de mini-parlement de l’Internet. Sa mission ? S’assurer, par le consensus le plus large possible de la communauté Internet, de la bonne gestion de quatre branches majeures de la Toile : noms de domaine, adresses IP, protocoles d’échange, et serveurs racines. Le tout, dans un soucis de stabilité et un esprit libéral.En fait, son autorité, l’Icann la doit au département du Commerce américain amené à mettre fin au monopole de Network Solutions. Pendant longtemps, cette société, rachetée en avril par Verisign, était le passage obligé pour l’enregistrement des noms de domaine, à la suite d’un contrat passé avec les autorités américaines. En novembre 1998, un accord est trouvé pour assurer une transition vers un système concurrentiel, l’Icann prend alors ses fonctions.
A ce jour, les sages de l’Internet ont ainsi accrédité plusieurs dizaines de sociétés pour l’enregistrement des suffixes génériques (.com, .net ou .org) ou nationaux (.fr, .de, .uk, etc.)Son conseil d’organisation se compose de 19 membres répartis comme suit : un président, intérimaire, pour l’instant en la personne d’Esther Dyson, neuf directeurs qualifiés d’At-large et qui doivent être renouvelés à Yokohama, à la suite du vote des internautes du collège At-large membership, et autant de directeurs issus des trois grandes branches de l’Icann ( Address Supporting Organization, Domain Name Supporting Organization et Protocol Supporting Organization). Parmi tous ces sages, on retrouve des personnalités éminentes telles que Jean-françois Abramatic (président du World Wide Web Consortium) ou de Vinton Cerf (l’un des pères d’Internet).Pour comprendre d’un coup d’oeil, l’organisation de lIcann.
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