Dans une interview à l’agence Reuters, Pierre Besnainou déclare qu’une telle alliance ” représente un intérêt stratégiquement et économiquement “.
“Nous voulons être un acteur paneuropéen, précise-t-il. C’est une stratégie tout-à-fait naturelle. Est-ce que de grandes alliances sont nécessaires pour gagner ce pari ? Oui “, a-t-il ajouté.“Nous sommes ouverts à une réflexion sur une alliance.”Liberty Surf, lancé en avril 1999 et introduit en Bourse en mars 2000, compte parmi ses principaux actionnaires, le Groupe Arnault, holding familiale du PDG de LVMH, Bernard Arnault, et le distributeur spécialisé britannique Kingfisher, qui détiennent chacun environ 37 % du capital.Pour Pierre Besnainou, le fournisseur d’accès à Internet sans abonnement, qui revendique 1,2 million d’utilisateurs en France, ” a réussi à créer une vraie marque, une base d’abonnés, un outil industriel et un réseau “. Il a souligné que, dans la perspective du développement de l’Internet mobile, un tel actif pouvait intéresser des opérateurs de télécommunication. “Imaginez ce que peut être la force d’une marque comme Liberty Surf pour un opérateur de télécoms dans un environnement aussi concurrentiel. Il y a là une importante possibilité de croissance de la valeur.”Il a toutefois assuré que le groupe avait du temps devant lui, car ses liquidités lui permettent de tenir jusqu’en 2002. “En 2003, à périmètre comparable, nous atteindrons léquilibre.”
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