” Je démens être en négociations avancées avec Vivendi. Mais tout le monde parle avec tout le monde “, a déclaré à Reuters le PDG de LibertySurf, fournisseur d’accès à Internet. Pierre Besnainou a cependant souligné qu’un rapprochement industriel de sa société avec un opérateur de télécoms ou un groupe de médias lui semblait logique.
Mais, cette alliance” n’a pas un caractère d’urgence “, car la société disposerait d’une solide trésorerie, de l’ordre de 300 millions d’euros, a-t-il précisé.De son côté, Vivendi (actionnaire du groupe Tests, éditeur de 01net.) se refuse à commenter la rumeur d’un rapprochement avec LibertySurf.“La priorité absolue va à la réussite de Vivendi Universal et à l’intégration de Vivendi et de Seagram. Pour les prochaines années, toute opération qui pourrait amener à la création de nouveaux titres Vivendi est clairement et totalement exclue “, a déclaré un porte-parole de la société.Le rapprochement Vivendi-LibertySurf semblait néanmoins logique à nombre d’observateurs. Cela fait plusieurs mois, en effet, que le groupe de communicat
ion cherche à se désengager d’AOL France. Or cette opération n’est envisageable que dans la mesure où Vivendi est capable de reprendre rapidement pied sur le marché de l’accès à Internet, une brique essentielle à la stratégie ” dot-com ” de son PDG, Jean-Marie Messier.
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