Il n’y a pas si longtemps, télécharger sa musique en ligne sur les sites spécialisés ne pouvait intéresser que les masochistes. En termes de qualité audio, c’était le minimum syndical, un encodage à 128 kbit/s. Surtout, il y avait les DRM, ce système de gestion des droits numériques contraignants, notamment au moment de graver sa musique sur CD ou de la transférer sur son baladeur. Chaque vendeur décidait du nombre de copies “ autorisées ”, du format audio des morceaux (Atrac pour Sony, AAC pour Apple, WMA pour les autres), le MP3 étant banni. Et les baladeurs se devaient d’être compatibles… Les majors de la musique avaient pondu un système suffisamment compliqué et contraignant pour conforter n’importe quel adepte du téléchargement illégal ! Maladresse, naïveté, cupidité… Tout cela fait désormais partie du passé. Aujourd’hui (voir notre dossier page 26), la qualité des fichiers de musique vendus par tous équivaut à celle d’un CD-Audio et les transferts limités ne sont que de mauvais souvenirs. La contrepartie ? Des prix en hausse pour les morceaux uniques, qui atteignent pour certains 1,29 euro, et jusqu’à 1,99 euro. Les majors ont encore des progrès à faire…
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