France Télécom proposait des baisses de 16 % en moyenne sur ce type de liaison. Mais ces baisses atteignaient jusqu’à 30 % si les deux extrémités du lien se trouvaient en ” zones denses “. Selon l’ART, il y a dans ce cas risque de vente à perte, les tarifs étant inférieurs aux coûts.
Par ailleurs, “dans les zones non denses, les baisses de tarifs proposées sont très faibles, concentrées sur les frais d’accès au service et quasi inexistantes pour les abonnements mensuels, avait estimé l’ART. On constate pourtant que ces tarifs sont supérieurs à ceux observés dans les comparaisons internationales. Ainsi les tarifs de France Télécom apparaissent-ils supérieurs de 12 % à ceux de BT en Grande-Bretagne et beaucoup plus élevés que ceux de Telia en Suède “.
Pour les liaisons à 2 Mbit/s, France Télécom doit formuler une nouvelle proposition d’ici au début du mois de janvier. Concernant les tarifs des autres liaisons louées, l’ART avait émis un avis favorable et le gouvernement les a homologués.
Cependant, l’ART a demandé à l’opérateur de reconsidérer ses tarifs à partir du 1er juillet 2000, une fois achevé l’audit sur ses coûts. LART estime en effet que France Télécom doit pouvoir proposer des baisses plus importantes. “L’Autorité estime que les recettes que France Télécom tire du marché des liaisons louées lui permettraient sans doute de mettre en ?”uvre des baisses de prix plus importantes que celles proposées par cette décision tarifaire.”
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