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L’IA générative serait bel et bien au menu d’iOS 18 et de Siri

Siri devrait bel et bien bénéficier d’une injection d’IA générative avec iOS 18, dont les premiers pas publics sont attendus en juin, au moment de la WWDC. En attendant, Apple continue de rassembler les pièces du puzzle.

La WWDC, la grande conférence des développeurs Apple, est un des moments forts de l’année pour les aficionados de la marque. L’édition 2024, qui aura probablement lien en juin, pourrait bien être encore plus suivie. iOS 18, qui sera présenté à cette occasion, devrait être la réponse de la firme à la pomme face au déferlement de fonctions d’IA générative développées par la concurrence depuis plus d’un an.

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Et c’est Siri qui profiterait le plus de cette injection d’intelligence artificielle. L’assistant traîne douloureusement sa peine depuis des années et il était déjà largué par Alexa et Google Assistant avant même l’avènement de ChatGPT. Ce n’est pas une rumeur nouvelle, on a ainsi appris en octobre dernier qu’Apple avait investi un milliard de dollars pour revitaliser Siri.

En juin, Siri sera bien

Le Financial Times ne dit pas autre chose, et la publication ajoute que l’objectif du constructeur est que les fonctions IA — pas uniquement Siri — puissent être traitées en local sur l’appareil, sans besoin d’avoir un accès au réseau. Certaines des nouvelles fonctionnalités IA des Galaxy S24 sont gérées de la sorte, alors ce serait bien le diable si Apple n’y parvient pas.

La puce S9 des dernières Apple Watch permet déjà à Siri d’accéder et d’exploiter des données sur les montres sans avoir à se connecter à internet. Plus globalement, le Neural Engine des puces Apple est là pour accélérer le traitement des fonctions IA dans les apps.

Apple a regardé passer le train de l’IA générative, mais l’entreprise n’est pas restée les bras ballants. Depuis 2017, elle a acheté 21 startups spécialisées dans ce domaine d’activité, rappelle le FT. WaveOne, acquise début 2023, est la plus récente (son champ d’expertise est la compression vidéo). Et ce n’est probablement pas terminé : Daniel Ives, de Wedbush Securities, prévoit une « acquisition significative » cette année.

Par ailleurs, la moitié des offres d’emploi de la firme de Cupertino en lien avec l’IA concerne l’apprentissage profond (deep learning), une méthode d’apprentissage automatique basée sur des réseaux de neurones artificiels profonds, qui permet aux machines d’apprendre et de prendre des décisions à partir de grandes quantités de données. Autrement dit, Apple fourbit ses armes pour tenter de rattraper son retard et espérer, peut-être, faire la course en tête.

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Par : Opera

Source : Financial Times


Mickaël Bazoge