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L’i-mode en France dans un an

En 2003, Bouygues Telecom proposera des services Internet mobile basés sur la technologie nippone. Car au Japon, l’offre ne cesse de s’élargir.

L’Internet mobile japonais va débarquer en France. Bouygues Telecom s’est allié à l’opérateur japonais NTT DoCoMo, inventeur de l’i-mode. Les premiers services seront lancés d’ici six à douze mois, en s’appuyant sur la technologie GPRS. Bouygues Telecom entend ensuite les adapter à l’UMTS. Il vient de se porter candidat pour l’attribution de la troisième licence. Vous paierez l’utilisation des services i-mode à Bouygues Telecom, sans doute au prorata des quantités de données échangées. L’opérateur rétribuera les éditeurs de services i-mode, comme France Télécom paie les fournisseurs de services Minitel. Le succès de l’i-mode peut-il être transposé à l’Europe ? En Allemagne, les éditeurs de sites Internet semblent confiants : en avril dernier, un mois après l’ouverture de son service i-mode, l’opérateur E-plus revendiquait 73 partenaires. Au Japon, les 32 millions d’abonnés de NTT DoCoMo et ses 3 000 services font des émules. Pour étendre la couverture géographique de ses services EZ-Web concurrents de l’i-mode, KDDI a recyclé AirH, un vieux réseau de téléphonie sans fil tombé en désuétude. Il permet aux Japonais d’échanger mails et petits fichiers avec leur organiseur ou leur PC portable, depuis n’importe quelle petite ville ou même dans un train en rase campagne. La vitesse d’AirH, environ 32 Kbit/s, est un peu moins élevée que celle du GPRS. La connexion permanente coûte environ 50 euros (328 F) par mois. KDDI ouvre aussi dans les grandes agglomérations un service de téléphonie de troisième génération, CDMA2000. Avec un débit d’environ 144 Kbit/s, il permet de jouer en réseau ou de transmettre de courtes vidéos. Une riposte au service UMTS Foma, ouvert en octobre dernier par NTT DoCoMo.

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La rédaction