Cela fait quelques mois déjà que la marque horlogère suisse Tag Heuer avait annoncé son intention de produire une montre connectée. Le 22 décembre 2014, Jean-Claude Biver, le patron de la marque, a donné quelques détails supplémentaires sur ce produit. Il a notamment indiqué être « en négociation » avec Intel pour lancer cette montre connectée « fin 2015, début 2016 ».
Il était interrogé à la télévision publique suisse RTS sur « les rumeurs persistantes d’un allié puissant ». « Ce sont des rumeurs, je ne peux pas le confirmer », a-t-il d’abord répondu avant d’ajouter en souriant « on est en pleine négociation ». « Nous sommes régulièrement dans la Silicon Valley et je pense que nous aurons les deux plus grands partenaires pour faire cette montre connectée », a assuré Jean-Claude Biver. Le deuxième partenaire de la marque suisse pourrait être Google.
En effet, le patron a ajouté dans cette interview ne pas craindre la montre connectée d’Apple, présentée en septembre dernier, car pour fonctionner, elle doit être connectée à un téléphone Apple alors que « 87% des téléphones vendus sont sur système Android ».
Un « tsunami » pour l’industrie horlogère suisse
J.-C. Biver avait annoncé le 16 décembre dans une conférence presse ce tournant stratégique vers la montre connectée jusque là dénigrée par l’industrie horlogère suisse. Cette future arrivée sur le marché de montres connectée avait d’ailleurs était assimilée à un « tsunami » pour l’industrie horlogère suisse, comme l’avait été l’arrivée des montres à quartz dans les années 1970, qui avait plongé l’industrie horlogère suisse dans une crise profonde.
« Mais on ne fera de montres connectées que si on est premier, différent et unique », avait-il promis tout en assurant que l’on resterait dans les codes du luxe.
Le patron de Tag Heuer avait indiqué que le développement de montres connectées se ferait notamment par le biais de partenariats, de projets de recherches avec des grandes universités ou encore d’éventuelles acquisitions.
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