Confrontée à une extension de son parc de micros, l’équipe informatique du centre hospitalier de Roanne consacrait beaucoup de ressources aux opérations de déploiement, de maintenance et de mise à niveau. “Tout se faisait manuellement, poste par poste. Nous perdions énormément de temps à nous déplacer de service en service avec nos disquettes et nos CD-Rom, explique Christophe Pillet, ingénieur systèmes et réseaux. Nous recherchions un outil de télédistribution doté de fonctions de programmation avancées (batch autoexécutables, scheduling, sauvegardes automatiques, etc.), mais facile à appréhender.” Finalement, la solution Vision64, de Swan, est préférée à celles de Microsoft et d’IBM, également présélectionnées. “En tant qu’établissement public, nous ne sommes pas certains de rester ad vitam aeternam sous Windows. D’où le choix d’une solution qui ne soit liée ni à un éditeur ni à un constructeur.”
La délicate préparation de la télédistribution
Au cours de son installation sur les stations distantes, l’agent Vision64 vérifie les ressources nécessaires au bon fonctionnement d’un logiciel. Si besoin, il repère un fichier corrompu ou manquant, l’installe ou le réinstalle automatiquement. Cet inventaire dynamique du poste, préalable à une télédistribution ciblée, est ensuite renvoyé vers la base de données Vision 64 du serveur. “Pour l’opération de télédistribution, la création des packs de téléchargement reste l’étape la plus délicate, explique Christophe Pillet. Surtout lorsque ces derniers nécessitent des paramétrages personnalisés, comme sur Outlook. Récemment, nous nous sommes fait aider par Swan pour la mise à jour de nos antivirus McAfee.” Grâce au module de statistiques de Vision64, qu’il n’a pu déployer pour des raisons d’effectif, l’ingénieur systèmes et réseaux espère bientôt avoir une meilleure vision de l’équipement logiciel et matériel de son parc informatique.Impressionné par la prise en main à distance du poste de travail, le personnel soignant et administratif apprécie le raccourcissement des délais d’intervention. “Nous mettons à jour jusqu’à cent postes en une journée ! Dans le cas de services de soins sensibles, le facteur temps est vital”, conclut Christophe Pillet.
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