Composé de huit personnes, le service informatique de l’hôpital de Roanne a dû faire face en deux ans à un accroissement important de son parc installé. Celui-ci ne compte aujourd’hui pas moins de 500 postes clients équipés de Windows 95 ou 98 reliés à une quinzaine de serveurs NT et AIX. Ces stations de travail, qui accueillent aussi bien des applications bureautiques Office que des progiciels utilisés par les personnels soignants et administratifs, représentent des contraintes difficiles à gérer pour une petite équipe. “Un logiciel de gestion de parc devenait indispensable. Il devait nous permettre de réduire nos temps et nos coûts d’installation, de maintenance et de mise à niveau”, résume Christophe Pillet, ingénieur système et réseau de l’hôpital. Après avoir étudié plusieurs logiciels dont ceux de Tivoli et de Microsoft, le choix s’est porté sur Vision 64 du français Swan. “Il a pour principal avantage de ne pas être lié à un système d’exploitation en particulier, précise Christophe Pillet. Nous sommes en train d’étudier le déploiement de postes clients avec Linux.”
Un système capable de monter en charge rapidement
Après une phase d’étude d’un mois sur une maquette d’une dizaine d’ordinateurs, le logiciel est installé par les collaborateurs du service informatique. Vision 64 est placé sur un serveur NT relié à des sous-stations réservées à l’administration du système et qui communiquent avec les agents Vision 64 placés sur les postes clients. “Cette configuration a le mérite d’affiner les processus de télédistribution en fonction de l’équipement matériel et logiciel de chaque client et de minimiser les interventions sur le serveur “, précise Christophe Pillet. L’installation des agents sur les stations distantes, l’inventaire des configurations matérielles et logicielles et les mises à jour des applications sont effectués à distance. Pour l’inventaire, les noms et les numéros de versions de l’ensemble des progiciels du site ont été saisis dans la base de données du serveur. Ces données sont ensuite envoyées par le réseau aux agents locaux. Ceux-ci les utilisent comme document de référence pour identifier ce qu’ils ont inventorié sur les stations distantes. “Ce procédé minimise les transferts sur le réseau et évite les remontées trop importantes vers le serveur, ajoute Christophe Pillet. Autre avantage, les agents sont capables d’exécuter automatiquement plusieurs tâches, dont la sauvegarde des données vers un répertoire réseau ou le contrôle d’intégrité du contenu des disques durs.” Ainsi, si une DLL, ou un fichier système, est effacée accidentellement, Vision 64 télécharge automatiquement une nouvelle version sur le poste. Très satisfait de son nouvel outil, Christophe Pillet envisage déjà d’équiper le service de plusieurs serveurs Vision 64 supplémentaires en vue d’une nouvelle phase de croissance de son parc micro. De plus, la migration des serveurs de messagerie Exchange vers Linux va être l’occasion de faire appel aux fonctions de multicasting de Vision 64 qui permettent de télédistribuer simultanément un lot applicatif à plusieurs postes clients. Ce sera la première expérience de mise à jour logicielle à grande échelle pour l’hôpital.
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