A 28 ans, Arash Derambarsh est un homme connu, surtout des membres de sa famille. La simple évocation de son nom sur Google ne renvoie, à ce jour, que sur 21600 occurrences. Mais depuis le début de l’année le destin de cet ancien
candidat aux élections législatives à Courbevoie (92), où il recueillit 1,49 % en juin 2007, a basculé. Ou presque.Car depuis le 1er janvier 2008, Arash Derambash raconte à qui veut l’entendre – et à commencer par quelques médias crédules – qu’il a été élu
président de Facebook, l’un des premiers réseaux sociaux au monde avec près de 60 millions de membres. Un président sans action qui ne siège pas au conseil d’administration de la société
qu’il entend présider. Kesaco ?L’information a de quoi surprendre. En fait, il y a quelques mois la société ClutterMe a développé et mis à disposition des membres de la communauté Facebook, une petite application digne de la blague de potache. Le programme proposait
aux internautes qui le téléchargeaient
‘ d’élire un président pour Facebook ‘. L’initiative intervenait quelque temps après le pataquès médiatique sur
la revente des données personnelles des membres de la communauté aux annonceurs, et a suscité la curiosité de quelques
dizaines de milliers d’internautes.Un public virtuel, qui a confié son destin virtuel à un candidat qui ne l’était pas moins, Arash Derambash. Fort de sa légitimité, soit seulement quelques milliers de suffrages sur 60 millions de membres, le nouvel élu
qui se rêve ministre dans 20 ans s’est engagé sur ‘ trois chantiers internationaux : valoriser la tolérance entre les trois religions
monothéistes, combattre l’illettrisme et l’analphabétisme, et valoriser la francophonie ‘. On lui souhaite bon courage : son supposé ‘ mandat ‘ ne dure que quatre mois, ne lui confère aucun pouvoir,
et surtout pas celui de contacter l’ensemble des membres de Facebook, comme il prétend pouvoir le faire.
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