Mais comme toute progression, elle alterne les périodes fastes et creuses. Or, depuis deux ans, nous sommes dans le creux de la sinusoïde. Ce repli, espérons-le temporaire, possède un impact sur les décisions des SSII et des directions
informatiques.Devenues frileuses, elles enfilent des ‘ pulls ‘ de précaution pour affronter le gel des projets. La période d’attentisme est là… J’en veux pour exemple les projets présentés actuellement à la direction
générale pour validation.Pour qu’ils soient acceptés, ces chantiers doivent convaincre mon DSI (pas facile), mais aussi prévoir un retour sur investissement de 6 à 12 mois, et ce, pour un investissement minimal. Bref, pour être recevable, un projet
doit rapporter tout de suite, beaucoup, et ne pas coûter cher !Rien de tel pour démoraliser les chargés de projets, qui tirent leur épanouissement professionnel de la réalisation de programmes attractifs et ambitieux. Mais je me mets à la place des DSI : pourquoi se risquer, en ces temps de
disette, à investir dans le développement des systèmes d’information ?Personnellement, je ne le ferais pas : entre ‘ monchaletamegeve.com ‘ et ‘ jecherchedutravail.com ‘, le choix est vite fait. Alors courbons l’échine et laissons passer
l’orage.Je lisais néanmoins dans 01 Informatique que le DSI de l’année serait élu sur des critères comme ‘ avoir positionné la DSI au c?”ur de son entreprise ‘. Certes…Cela aurait pu être aussi de nous redonner des projets d’envergure et faire preuve d’imagination pour relancer la machine.MM. Blue, Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Blue…
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