VraiEn 1995, quand le studio Pixar se lance dans la réalisation d’un longmétrage d’animation en images de synthèse, la technique en est à ses balbutiements. Malgré les puissantes stations graphiques et le logiciel PhotoRealistic RenderMan (PRMan), spécialement développé par les équipes informatiques de Pixar, l’imagination reste bridée. La fourrure, l’eau, la chair ? et donc les humains ? ne peuvent pas être reproduits de manière crédible, comme l’a rappelé Lee Unkrich, chef opérateur sur Toy Story et réalisateur du récent Toy Story 3, au quotidien britannique The Daily Telegraph. Les seules choses faciles à créer sont des jouets en plastique, brillants, et sans trop d’expression. Qu’à cela ne tienne, le premier long-métrage en images de synthèse racontera les aventures d’une bande de jouets.Par la suite, les processeurs gagnent en puissance de calcul et le logiciel PRMan s’améliore. Avec la sortie de Toy Story 2 (1999), c’est l’apparition de la profondeur de champ, au contraire du premier opus où tous les plans de l’image sont nets. En 2001, les personnages de Monstres et Cie sont habillés de fourrures réalistes. Deux ans plus tard, le rendu de l’eau est maîtrisé avec Le Monde de Nemo. Enfin, c’est au tour des humains de se voir synthétisés avec succès dans Les Indestructibles. Les deux films remportent l’oscar du meilleur film d’animation. Tout comme les œuvres suivantes de Pixar (Ratatouille, WALL-E, Là-haut), à l’exception de Cars
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