Alors que l’UMP voit toujours dans l’Hadopi “ la moins mauvaise solution ”, selon Benjamin Lancar, en charge de la nouvelle économie pour le parti de Nicolas Sarkozy, François Hollande nous propose un discours un peu confus. Après avoir prôné le retrait de l’Hadopi, il envisage désormais de la “ repenser ”. En fait, le candidat du Parti socialiste semble coincé entre les artistes hadopistes qui le soutiennent habituellement et son électorat potentiel pour qui l’Hadopi est avant tout une loi liberticide. De son côté, Marine Le Pen annonce qu’elle “ garantira les libertés sur Internet au niveau constitutionnel et abrogera […] l’Hadopi et toutes les dérives de Loppsi 2… ”. Autre camp, autre projet. Jean-Luc Mélenchon propose, lui, des voies révolutionnaires. Pour Sophie Duvauchelle (coresponsable de la commission numérique du Parti de Gauche) et Jérôme Relinger (membre de la direction nationale et responsable de la commission NTIC du PCF) qui bâtissent l’approche numérique du Front de Gauche, “ le numérique est avant tout un choix politique ”. Rejetant à la fois l’Hadopi et la licence globale, ils s’orientent vers un modèle inspiré de la sécurité sociale : “ La culture est, comme la santé, un bien qui doit être accessible à tous. Plutôt qu’une taxe, il faudrait mettre en place un système de cotisation avec un pôle public des télécommunications composé d’acteurs du public et du privé ”. En parallèle, ils ont créé un wiki (http://tinyurl.com/6pv39pf) pour recueillir l’opinion des internautes. “ Le numérique nécessite un débat. On ne peut décider à trois et imposer sa vision à la population. ” Le débat est ouvert !Suivez le débat numérique des présidentielles sur 01net : http://tinyurl.com/7g7rcsh
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