La programmation extrême (XP), dans les entreprises françaises, induit souvent de la méfiance. Seuls ceux qui s’y essaient n’en décrochent plus. Parmi eux, les quatre auteurs ?” tous pionniers à leur façon ?” travaillent quotidiennement à abattre les réticences et les préjugés. Le travail peut?”être le plus impressionnant de cet ouvrage, comme le remarque Kent Beck ?” l’un des inventeurs de XP ?” en préface, c’est le recadrage de cette méthodologie américaine autour d’une culture française de la gestion de projet informatique. Ainsi, cette présentation se révèle plus adaptée et, surtout, plus cartésienne que les versions non traduites. Outre la présentation des spécificités de XP, qui en font sa force, les auteurs expliquent en quoi cette démarche peut accroître la compétitivité d’une entreprise. La démonstration passe successivement par le “qui ?”?” qui fait quoi ? ?”, puis par les coûts ?” leur maîtrise est l’un des fondements de XP ?” et, enfin, par les aspects contractuels. C’est sur ce dernier point que l’aspect culturel peut s’avérer le plus critique. “Evangéliser” les directions administratives ou convaincre les “clients” dans le cadre d’un contrat au forfait ou en régie n’a, en effet, rien d’évident.
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