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L’extension de l’accord Syntec divise les syndicats

Si elle fait le bonheur de la fédération patronale, l’extension de l’accord – pourtant annoncée de longue date – sème la zizanie entre signataires (CFDT, CFE-CGC) et non signataires (CGT, CFTC, FO).

Dans un communiqué, la CGT dénonce les syndicats qui “sont allés pleurer pour obtenir cette extension auprès du ministère “. Et revient par la voix de son secrétaire fédéral, Silvère Chabot, sur l’appel à la grève initialement lancé par la CGC pour le 31 décembre, dans ces termes : “C’était un peu : ‘Retenez-moi ou je fais un malheur’!”

A la CFDT, on regrette cette attitude et l’on préfère indiquer que, en agissant de la sorte, “la CGT se fait l’alliée objective de certains patrons qui, depuis le début, ne veulent pas d’accord.”

Pour Yvan Béraud, secrétaire général du Betor-Pub (CFDT), l’extension de l’accord Syntec est une bonne nouvelle puisque “cela signifie un passage effectif aux 35 heures dès le 1er janvier.” Avant d’ajouter que “cette décision est un premier pas vers un véritable encadrement du temps de travail en faveur des salariés.”

Reste à savoir si ces querelles d’états-majors syndicaux trouveront le même écho sur le terrain. Dans l’une des grandes SSII française, on affirme que l’échéance du passage aux 35 heures se fait de plus en plus pressante et qu’il importe avant tout de négocier au mieux. Sans pour autant se focaliser irrémédiablement sur laccord Syntec.

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Philippe Crouzillacq