‘ Nous n’achèterons plus jamais de la même façon : un nouveau canal de distribution est né. ‘ L’étude Analyse du décollage du e-commerce en 2002, réalisée par
l’Atelier BNP Paribas laisse peu de place au doute : Internet a gagné ses lettres de noblesse.Alors que le commerce en ligne peinait à décoller, le mouvement semble aujourd’hui bien amorcé. Les résultats des cybercommerçants à Noël l’ont d’ailleurs prouvé.Selon l’Atelier,
Fnac.com aurait réalisé 20 % de son chiffre d’affaires 2002 sur la période des fêtes.
Rueducommerce a vu son chiffre d’affaires augmenter de 166 % en décembre 2002 par rapport à décembre 2001.
Le trafic, clé de voûte du commerce en ligne
Ces performances ne sont pas l’apanage des marchands français. Le phénomène est observé chez tous nos voisins européens. Tant et si bien que ‘ l‘Europe connaît cette année la plus forte croissance des ventes en
ligne, avec une augmentation de 74,7 % au quatrième trimestre 2002 contre seulement 32,1 % de croissance aux Etats-Unis
(Source : Gartner G2, NDLR). ‘Avec un chiffre d’affaires estimé à 15,77 milliards de dollars pour le quatrième trimestre 2002, le Vieux Continent serait en passe de dépasser le commerce en ligne aux Etats-Unis.Pourquoi diable l’e-commerce a t-il décollé en 2002 ? Tout simplement ‘ parce que l’ensemble des éléments conjoncturels et structurels étaient réunis ‘. Le nombre d’internautes a
augmenté tout comme celui des abonnés au haut débit.En effet, le trafic constitue la clé de voûte du commerce en ligne, car le taux de transformation est encore plus faible sur Internet que dans les magasins physiques. Il faut donc de nombreux internautes pour que seulement l’un d’eux se
transforme en client. Or, avec ses 210 millions d’internautes actifs, l’Europe aurait atteint sa masse critique.L’étude conclut donc que ‘ la bataille à gagner n’est pas celle du contenu mais de l’accès ‘. Cette bataille ne doit pas faire oublier aux cybermarchands que, daprès Nielsen-Netrating
seuls 36 % des netsurfeurs ont confiance dans le commerce en ligne.
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